Kompany ne fera pas de miracle, mais il réussira
- Publié le 29-07-2019 à 12h45
- Mis à jour le 29-07-2019 à 13h26
Le stade d’Anderlecht a changé de nom. Ce dimanche, c’était le Parc du Prince. Et 4 929 jours après, Vincent Kompany est redevenu un joueur d’Anderlecht. Ses moindres faits et gestes ont été épiés, applaudis et décortiqués. Pour dresser au final un constat simple : Kompany a fait du Kompany. Le joueur qu’il est sera une plus-value pour la Pro League.
La prestation individuelle du Diable est pourtant presque passée au second plan. Ce que tout le monde était curieux de voir, c’était la griffe du nouveau boss sur l’équipe.
Dès l’annonce de son retour, on savait qu’avec son statut d’icône Kompany bénéficierait d’une très grande indulgence de la part des supporters. Ce qu’on a vu dans ce premier match - du moins dans les intentions - va encore accroître ce capital indulgence. On ne parlera pas encore, comme Kompany, de "football champagne" : c’est trop tôt. Mais les idées sont positives. Et cohérentes.
Le choix du onze de base colle avec le football que Kompany veut mettre en place. Et il ne changera pas de direction. Il l’a répété : "Même si les résultats ne suivent pas, je ne changerai pas mon approche."
Ça a le mérite d’être clair. Il faudra assurément certaines adaptations, pour se montrer plus réaliste dans les deux rectangles. La construction léchée depuis l’arrière ne doit pas, non plus, faire perdre aux joueurs le sens de l’urgence quand ils sont menés au score.
Mais, contre Ostende, l’essentiel n’était pas le résultat : c’est d’ailleurs un fait extrêmement rare à Anderlecht. Rajeunie, l’équipe a montré quelle était la philosophie de Vincent Kompany, et elle est assez prometteuse. Pour sa première saison à la tête des Mauves, le Prince ne fera pas de miracle. Mais, avec cette façon de voir le jeu, il finira par réussir.