Kompany a encore du boulot
À une semaine de la reprise, le Sporting a montré pas mal de lacunes à Hambourg, même s’il y a aussi des enseignements positifs.
- Publié le 21-07-2019 à 08h38
- Mis à jour le 21-07-2019 à 09h32
À une semaine de la reprise, le Sporting a montré pas mal de lacunes à Hambourg, même s’il y a aussi des enseignements positifs. Anderlecht n’a pas totalement rassuré pour sa répétition générale, une semaine de la reprise contre Ostende au Parc Astrid. Devant 19.137 personnes dont une poignée de fans bruxellois et Rafael van der Vaart, le Sporting a concédé le nul face à un Hambourg, pensionnaire de D2 allemande et assez faiblard. Le onze aligné ressemblait pourtant beaucoup à une équipe-type.
Comme ce fut souvent le cas pendant cette préparation, les buts adverses sont venus d’offrandes mauves. Le HSV n’avait pas besoin d’essayer de jouer au foot. Il suffisait juste d’attendre l’erreur technique anderlechtoise.
Elle est d’abord venue de Kompany, pourtant très bon avant cela. Il jouait dans un fauteuil et s’est enflammé face à son ancienne équipe en tentant un râteau devant son rectangle. Perte de balle, tacle, faute et coup franc joliment placé dans la lucarne par Hunt.
Ce fut une erreur plus collective sur le 2-0, quelques secondes après le repos, alors que tous les défenseurs étaient trop loin de leur homme. L’attaquant Hinterseer en a profité.
Kompany veut que son Sporting joue au football, dès la première relance du gardien. Ça a parfois fonctionné et c’était très joli mais ça n’amenait pas de danger devant le but hambourgeois non plus. L’absence d’un véritable avant-centre était trop flagrante en première période. Nasri décrochait sans cesse. Cela lui a quand même permis de montrer qu’il n’avait pas perdu sa vista. Sandler, l’autre nouveau, a également montré une belle aisance balle au pied. Quand ils seront en condition, ils seront deux très beaux renforts.
Le système de jeu de Kompany est très exigeant. La moindre erreur technique se transforme très rapidement en occasion adverse. Cobbaut, Didillon ou Bornauw l’ont, par exemple, expérimenté, sans conséquence grâce à la maladresse du HSV. Collectivement, il reste du boulot avant les matches officiels.
Individuellement, il y a aussi de belles choses à voir au Volksparkstadion samedi. Zulj, par sa présence physique, fut intéressant dans son rôle de médian défensif. Après le repos, l’entrée de Gerkens en pointe a fait du bien. Son but fut une belle récompense de son activité. La montée d’Ait El-Hadj fut également une bouffée d’oxygène pour l’équipe, même si c’est un autre gamin, Colassin, qui a puni une grosse erreur allemande pour sauver les apparences dans le dernier quart d’heure.
Hambourg : Fernandes (46e Pollersbeck) ; Gyamerah (72e Wintzheimer), Papadopoulos (72e David), van Drongelen, Leibold ; Fein, Dudziak ; Narey, Hunt (61e Kittel), Jatta (77e Sampeiro) ; Hinterseer (61e Wood).
Anderlecht : Didillon ; Lutonda, Kompany (77e Sa), Sandler (31e Bornauw), Cobbaut (46e Kayembe) ; Dewaele (77e Kums), Zulj (46e Gerkens), Vlap ; Nasri (31e Ait El-Hadj), Amuzu (46e Colassin), Saelemaekers (46e Sardella).
Arbitre : M. M. Heft (All).
Les buts : 39e Hunt (1-0), 46e Hinterseer (2-0), 67e Gerkens (2-1), 78e Colassin (2-2).