Herman Van Holsbeeck se confie: "J’ai conscience de ne pas être populaire"

Le manager des Bruxellois se confie sur son métier et ses aspirations. De sa propre image à René Weiler, en passant par Youri Tielemans et Dieumerci Mbokani, il n'élude aucun sujet. Entretien exclusif.

Philippe Lacourt
20150528 - NEERPEDE, BELGIUM: Anderlecht manager Herman Van Holsbeeck pictured during a photoshoot in Neerpede. BELGA PHOTO CHRISTOPHE KETELS
20150528 - NEERPEDE, BELGIUM: Anderlecht manager Herman Van Holsbeeck pictured during a photoshoot in Neerpede. BELGA PHOTO CHRISTOPHE KETELS ©BELGAIMAGE

Le manager des Bruxellois se confie sur son métier et ses aspirations. De sa propre image à René Weiler, en passant par Youri Tielemans et Dieumerci Mbokani, il n'élude aucun sujet. Entretien exclusif.

Alors qu’Anderlecht se rend à Saint-Pétersbourg nanti d’un avantage de deux buts, ce qui lui offre les faveurs des pronostics en vue d’une qualification pour les huitièmes de finale de l’Europa League, Herman Van Holsbeeck, le manager des Bruxellois, se confie sur son métier et ses aspirations.

"Je ne me berce d’aucune illusion. Oui, j’ai conscience de ne pas être populaire auprès des supporters", nous raconte-t-il. "Mais est-ce le plus important ? N’est-il pas plus important, à mon poste, d’être surtout populaire auprès des membres du conseil d’administration ? Or ces personnes qui travaillent avec moi, qui m’ont accordé leur confiance, je n’ai pas le sentiment que je les ai déçues. Maintenant, il faut le savoir, le football est un milieu dans lequel circule beaucoup d’argent et un milieu au sein duquel, qu’on le veuille ou non, aujourd’hui, les agents sont incontournables. Donc, dans le métier qui est le mien, si je ne veux pas être balayé, je suis forcé à garder un contact avec tous les agents. Et je précise bien tous les agents..."

Vos ennemis affirment, eux, que vous en privilégiez certains...

"Il est évident que si j’ai un problème pour vendre un joueur ou pour trouver une solution pour un joueur, j’ai besoin de m’appuyer sur des managers qui ont un portefeuille grand assez pour trouver la solution."


Mogi Bayat est un de ceux-là ? "Bien sûr. Et aussi Christophe Henrotay. Et comme avec ces agents-là, on a finalisé des deals importants, pour eux et le Sporting, il s’est créé entre nous une forme de relation privilégiée."

Pour accéder à cet article, veuillez vous connecter au réseau internet.
Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...