Fenerbahçe a son Marc Coucke, et il est… adulé
Il y a plusieurs parallèles mais une grande différence entre le RSCA et le Fenerbahçe.
- Publié le 19-04-2019 à 10h19
Il y a plusieurs parallèles mais une grande différence entre le RSCA et le Fenerbahçe. Anderlecht n’est pas le seul grand club emblématique en Europe à connaître la pire crise de son histoire. Le FC Fenerbahçe, son adversaire en Europa League en début de saison (2-2 à Anderlecht, 2-0 à Istanbul) est tombé encore plus bas. Les parallèles entre les deux clubs sont flagrants. Mais il y a une grande différence : le président est adoré par les fans, nombreux au stade.
Le RSCA 5e, le Fener 14e
Anderlecht a connu l’enfer en se qualifiant de justesse pour les playoffs 1 et en venant de perdre quatre matchs de suite. Mais que dire du Fenerbahçe ? Après 61 saisons consécutives en D1, la relégation était proche. Maintenant, l’équipe (avec quand même des grands noms comme Valbuena, Soldado, Ayew, Skrtel et Slimani) est 14e, 6 points au-dessus de la première place de relégable.
3 entraîneurs
Un malaise se traduit souvent par des changements d’entraîneur. Anderlecht en a eu trois : Vanhaezebrouck, Rutten et deux fois Belhocine comme coach ad interim. La même chose vaut pour le Fenerbahçe, qui a viré Philip Cocu, a pris Erwin Koeman comme intérimaire et est actuellement coaché par le Turc Ersun Yanal.
Coucke vs Koç
Même leurs noms de famille se ressemblent. Ali Koç, un homme d’affaires, est président depuis juin 2018. Coucke, lui, est officiellement président depuis le 28 mars 2018. Koç et Coucke font partie des personnes les plus riches de leur pays. Selon la liste derijkstebelg.be, Coucke a une fortune de 1,08 milliard. Koç, lui, fait partie d’une famille qui a 2,3 milliards. La grande différence : Koç n’a pas voulu métamorphoser le club. Un exemple : contrairement à Anderlecht, le club reste fidèle à son équipementier Adidas. Et les supporters restent l’élément le plus important du club. Koç a d’ailleurs pris l’habitude de suivre des matchs dans le kop, ce qui a encore boosté sa popularité.
Des places vides vs 30 000 personnes
On se demande bien combien de places vides il y aura contre Gand, ce dimanche. Beaucoup d’abonnés sont dégoûtés. Le match de la honte à Sclessin était la triste illustration du ras-le-bol. Le Fenerhabçe a des supporters encore plus chauds qu’Anderlecht. Mais à aucun moment, cette saison, il n’y a eu des incidents. Et le stade est toujours bien rempli. Il y avait 45 000 personnes contre le Galatasaray, samedi passé (1-1, but d’Onyekuru). La moyenne dépasse les 30 000 personnes, alors qu’il y en avait parfois seulement 20 000 la saison précédente, quand le Fener était deuxième. Les fans croient que la politique de Koç est la bonne et que le club va rejouer pour le titre la saison prochaine.