Faire une croix sur l’histoire mauve, c’est dégueulasse
Parce que la période est propice à siffloter sous le soleil et parce qu’il faut vivre avec son temps, nous nous permettons dans cet édito de revisiter le titre "Dégueulasse", de Caballero et Jeanjass. Deux rappeurs bien de chez nous, comme notre Pro League qui nous offre de tels contrastes de saveurs…
- Publié le 23-04-2019 à 10h47
- Mis à jour le 23-04-2019 à 10h51
Parce que la période est propice à siffloter sous le soleil et parce qu’il faut vivre avec son temps, nous nous permettons dans cet édito de revisiter le titre "Dégueulasse", de Caballero et Jeanjass. Deux rappeurs bien de chez nous, comme notre Pro League qui nous offre de tels contrastes de saveurs…
Vous avez vu ces deux derniers jours de playoffs 1 ? C’était dégueulasse ! Regarder Antwerp-Bruges à la rédaction plutôt que de prendre un verre en terrasse, oui, c’était dégueulasse.
Avec les Anversois, c’est toujours le même refrain. Malgré Mbokani et Refaelov, la qualité du spectacle est toujours la même : dégueulasse. On comprend pourquoi Lucien D’Onofrio songe à remplacer Laszlo Bölöni : pour continuer à progresser, il faudra apprendre à être beau. Parce sous l’impulsion de ce qui se passe tout en haut de la pyramide, en Ligue des champions, le jeu offensif revient à la mode. Et ça, c’est vraiment beau…
Dimanche, on avait aussi vu Anderlecht-Gand : c’était dégueulasse. Un match fermé, du déchet, des joueurs qui n’ont pas le niveau du top 6. Oui, dégueulasse ! On en viendrait presque à regretter que Charleroi ne se trouve pas à la place d’un de ces deux clubs en PO1. Ils n’auraient pas fait des playoffs aussi… dégueulasses.
Marc Coucke, lui, a encore affirmé qu’il ne ferait pas marche arrière dans le naming du stade. Quand il fait (déjà) une croix sur l’Europe et sur l’histoire du RSCA, ça a beau être réaliste, franchement, c’est un peu dégueulasse.
Le Président marque toutefois un point quand il fustige le mercato estival. Oui, il était dégueulasse. Il a compris qu’il devait miser sur les jeunes. Et surtout sur Yari Verschaeren. Le voir sur un terrain, c’est vraiment beau. Alors, les supporters anderlechtois peuvent arrêter de pleurer. C’est con à dire, mais la saison prochaine ne peut pas être plus dégueulasse…