Dhauholou, le nouveau joker de Vanhaezebrouck
Intégré au noyau A depuis mardi, l’attaquant ivoirien aux cuisses de sprinter peut offrir une possibilité de plus au staff.
- Publié le 24-10-2018 à 19h30
- Mis à jour le 25-10-2018 à 07h53
Intégré au noyau A depuis mardi, l’attaquant ivoirien aux cuisses de sprinter peut offrir une possibilité de plus au staff. Pas simple à prononcer, encore moins à écrire, mais retenez bien ce nom : Olivier Dhauholou. Intégré dans le noyau A mardi et mercredi, Hein Vanhaezebrouck est sous le charme des qualités de l’attaquant ivoirien. "Il s’est bien montré lors des deux séances. Je crois dans plusieurs jeunes et Olivier figure parmi eux."
En l’absence de Landry Dimata, il pourrait même s’incruster dans le groupe pour le match contre Fenerbahçe ce jeudi, même si Mohammed Dauda est également là et, logiquement, plus haut dans la hiérarchie.
À 21 ans, Dhauholou n’a plus envie de perdre de temps. Arrivé à Anderlecht en mars 2016 pour un test, il a signé pro l’été suivant. Vu ses qualités, tout le monde imaginait qu’il allait intégrer rapidement le noyau A. C’était sans compter sur la poisse. "Les blessures musculaires l’ont sans arrêt freiné", explique Serge Trimpont, son découvreur. "Olivier a des cuisses monumentales, typiques d’un coureur de 100 m. Une musculature particulière dont il faut prendre soin. Cela a donc demandé des entraînements adaptés."
Cela valait la peine : Dhauholou est enfin parvenu à enchaîner les matches cette saison en U21. Et ses qualités n’avaient pas disparu. "Olivier a une vitesse phénoménale balle au pied, je n’avais vu ça de ma vie", reprend Trimpont. "Il a aussi une technique prodigieuse. À Abidjan, il jouait comme n°10. C’est un pur gaucher qui est capable d’évoluer à toutes les positions offensives dans le système de Vanhaezebrouck même si ce n’est pas un pivot comme Santini, par exemple."
En Côte d’Ivoire , Dhauholou n’appartenait pas à un club. Il jouait sur du sable avec ses copains de quartier. "Je l’ai repéré dans des petits matches que j’organisais. Il avait plu toute la nuit et je pensais que la rencontre serait annulée. Le terrain n’était plus qu’une piscine. Mais Olivier, c’était Moïse : l’eau n’était pas un problème pour lui. La plus grosse impression de ma carrière d’agent !"
Ce garçon calme et sans problème pourrait bien être la surprise à Anderlecht. Que ce soit ce jeudi contre Fenerbahçe ou dans les prochaines semaines.