Clash Rutten - Zetterberg: un jeu dangereux à Anderlecht

La joie des dirigeants provoquée par la qualification pour les playoffs 1 a quelque peu été perturbée par la sortie médiatique de Fred Rutten envers Pär Zetterberg. Au lendemain de l’incident, la direction a essayé de calmer les esprits. Officiellement, les différends auraient été aplanis.

Pour rappel, dans une interview, Zetterberg avait donné sa vision sur Yari Verschaeren. Il estimait notamment qu’il devait de temps en temps donner de longs ballons. À la conférence de presse après Anderlecht-Courtrai, Rutten s’était dit surpris qu’un grand joueur comme Zetterberg s’exprime en public au sujet d’un de ses joueurs. Et qui plus est, il ne partageait pas son avis.

La direction préfère ne pas faire de déclarations pour éviter de nourrir la polémique. Mais Zetterberg n’a en aucun cas été réprimandé. Le Suédois a été embauché pour améliorer les prestations individuelles des joueurs et pour veiller à ce que l’ADN du club soit préservé. Zetterberg n’a donc pas bafoué les règles. Et il n’a pas émis de critiques envers Rutten.

Le directeur général Michael Verschueren et le directeur sportif Frank Arnesen se sont mis autour de la table avec Rutten pour lui expliquer la fonction exacte de Zetterberg, qui se nomme "superviseur". Le but était que Rutten puisse mettre les déclarations de Zetterberg dans leur contexte.

Mais le Néerlandais acceptera-t-il vraiment la mise au point de ses patrons ? En tout cas, la veille, il semblait avoir très mal pris l’interview de Zetterberg. On peut se demander si les tensions entre les deux pourra disparaître un jour.

Quel hasard : les seuls ennemis de Zetterberg dans sa longue carrière anderlechtoise sont deux autres Néerlandais : Aad De Mos et Arie Haan. De Mos avait dévoilé que le jeune Zetterberg avait le diabète et en avait conclu qu’il ne pourrait donc pas jouer au plus haut niveau.

Haan a attaqué Zetterberg en justice parce que Pär aurait dit que son haleine sentait l’alcool quand il venait à l’entraînement.