Cinq choses à savoir sur Michel Vlap, qui veut conquérir Anderlecht
Le jeune joueur néerlandais est très proche d’un transfert et a déjà discuté avec Kompany.
- Publié le 28-06-2019 à 06h33
- Mis à jour le 28-06-2019 à 07h14
Le jeune joueur néerlandais est très proche d’un transfert et a déjà discuté avec Kompany. "Regardez la carrière de Luis Suarez. Quand il était à Groningen, personne ne pensait qu’il deviendrait un joueur du Barça. Il a réussi en montant pas à pas."
Michel Vlap (22 ans) retraçait lui-même le parcours de l’Uruguayen dans les colonnes de Voetbal International. Un cheminement qu’il a décidé de suivre en poursuivant sa carrière à Anderlecht.
Si les clubs ne sont pas encore parvenus à un accord, Heerenven et Anderlecht campent sur leurs positions, nos sources affirment que le transfert est presque entériné.
Le médian offensif a déjà l’esprit à Anderlecht et ne se cache même plus. "Je fais de mon mieux mais Anderlecht me trotte en tête", a-t-il lancé après le premier amical de son équipe. "Vincent Kompany m’a appelé. Ça m’a fait quelque chose."
Il s’est ensuite laissé aller à une longue tirade sous forme de déclaration d’amour à son futur club. "Anderlecht est un club fantastique qui a toujours été au top. Y jouer serait fantastique. C’est une étape idéale dans mon développement. L’opportunité est belle pour moi mais aussi pour le club."
Car Heerenveen ne cracherait pas sur quelques millions, au moins sept de préférence, après une saison un peu plus difficile.
Lors du défunt exercice, un homme dépassait tous les autres d’une tête. Au propre comme au figuré. Michel Vlap, du haut de ses 190 centimètres a énormément apporté au club frison. Il est devenu un cadre sur le terrain et le chouchou des fans. Il compte en faire de même à Anderlecht.
1. C’EST UN MEC NORMAL
Ceux qui le connaissent bien parlent de Vlap comme d’un "mec normal", d’une "personne ouverte" ou d’un "gars spontané et cool".
En résumé, le Néerlandais est, malgré sa carte d’identité qui indique 1997, un joueur de la vieille école qui profite de ce qui lui arrive sans tomber dans les travers de la célébrité.
"J’arrive sur le terrain avec le sourire et ça ne changera pas. Quand je regarde les tribunes, je me dis que c’est sympa et je profite."
2. UNE GROSSE MENTALITÉ GRÂCE À SON PARCOURS
Cette philosophie vient de deux éléments importants de sa vie : sa mère, qui lui a toujours dit de profiter du moment, et son développement en tant que joueur.
"Cela n’a pas toujours été facile. J’ai pris des coups", affirme-t-il. Au sens propre comme au figuré. Souvent blessé et un peu léger pour sa taille, il n’a pas toujours été considéré comme un grand espoir quand il était plus jeune.
Il n’a d’ailleurs réellement percé qu’il y a un peu plus d’un an. Au long de la saison, il n’a jamais considéré sa place comme acquise et s’est battu pour rester dans l’équipe.
3. IL BOSSE DUR
Sur le terrain, il se bat sans arrêt. Loin des clichés du numéro 10 qui marche en reconversion défensive, Vlap est du genre à aller chiper le ballon à l’adversaire.
Aux Pays-Bas, on rit de sa fausse réputation de lent. Le joueur possède une belle pointe de vitesse pour sa taille mais peut surtout compter sur un gros volume de course.
De longues enjambées qu’il couple avec sa grosse mentalité et qui font de lui un joueur complet qu’il n’est pas simple de fatiguer.
4. IL AIME LE JEU ET LE SPECTACLE
Il ne faut, par contre, pas attendre de lui de grands gestes techniques. Simplicité et efficacité sont les mots d’ordre de ses dribbles. Une caractéristique qu’il partage avec Hans Vanaken à qui il ressemble.
Même taille, même carrure et même profil. Les hommes se différencient toutefois sur le terrain. Vlap aime jouer très haut, proche du numéro 9 pour profiter des espaces entre les lignes.
5. IL POSSÈDE UN ÉNORME SENS DU BUT
Ses adversaires lui ont d’ailleurs trop souvent laissé de l’espace l’année passée. Il en a profité pour inscrire 17 buts. Pas mal pour un joueur qui visait les 10 réalisations.
Au club, on parle d’un don inné pour trouver le but. Il a marqué via des lobs, des déviations mais surtout des frappes de loin et même des coups francs. Vlap est plus un buteur qu’un passeur.
Il était fan d’un ex-Mauve
Michel Valp a grandi avec un maillot d’Heerenveen sur le dos. Lorsqu’il a pu intégrer l’académie du club frison, il a reçu en cadeau un abonnement pour les matchs de la Eredivisie. Une expérience qu’il n’oubliera jamais grâce, entre autres, à Filip Djuricic. Prêté six mois à Anderlecht en janvier 2016, le Serbe avait été un des nombreux flops du Mercato hivernal des Mauves. À Heerenveen, son premier club étranger, il était vu comme un héros et a été vendu à Benfica en 2013 contre 8 millions.