Anderlecht rêve de 10 millions d’euros pour Adrien Trebel
Le Sporting risque de devoir baisser son prix, parce qu’aucun club ne voudra payer une telle somme, en plus du salaire.
- Publié le 31-07-2019 à 06h46
- Mis à jour le 31-07-2019 à 07h55
Le Sporting risque de devoir baisser son prix, parce qu’aucun club ne voudra payer une telle somme, en plus du salaire. Anderlecht a fait une bonne affaire en vendant Ivan Santini pour 5 millions à Jiangsu Suning, vu que le Croate était arrivé au Sporting pour 2 millions. Le club bruxellois veut faire la même chose avec Adrien Trebel. Mais pour le Français, acheté pour 3 millions du Standard, la direction rêve de 10 millions.
Les observateurs sont unanimes : Trebel était un des meilleurs joueurs du début de la préparation. Mais au lendemain du stage aux Pays-Bas, Trebel a été versé dans le noyau B, une décision qui avait déjà été prise au terme de la saison passée. Son salaire pèse trop sur le budget du club.
Trebel a encore quatre ans de contrat à Anderlecht. Depuis sa signature, il y a exactement 11 mois, un salaire fou de 3 millions par an est évoqué. En vérité, il gagne 2,6 millions brut par an, et 2,7 millions si on y ajoute les bonus, ce qui est malgré tout un record en Belgique. D’ici juin 2023, il a donc droit à minimum 10,4 millions.
Trebel ne compte pas faire de cadeau à Anderlecht. Il ne partira pas pour un salaire inférieur à 2,7 millions par an. Et donc, même Mogi Bayat aura du mal à lui trouver un club, surtout en tenant compte du prix de transfert qu’Anderlecht espère empocher. Bayat va sans doute essayer de faire baisser le prix. Mais même pour une somme plus modeste, ce ne sera pas évident de trouver une solution.
Le Sporting aurait pu mettre Trebel dans l’étalage en le faisant jouer. Mais en accord avec la direction, Vincent Kompany a fait un autre choix. Il veut créer des automatismes et ne fait donc appel qu’aux joueurs qui vont rester. Peter Zulj et non pas Trebel est son numéro 6.
Cela fait bizarre, à Neerpede, de voir Trebel s’entraîner avec les U21. Mais le Français ne baisse pas les bras. Il travaille sérieusement, guide les jeunes comme s’il était encore un leader du groupe et il ne cherche pas de polémiques. Il n’est pas banni comme Okaka ou Vanden Borre à l’époque de Weiler. L’accès au vestiaire ne lui est pas interdit et Kompany accepte qu’il participe parfois à des entraînements avec l’équipe A.
Le départ de Trebel risque d’être un dossier de toute fin de mercato. Et Anderlecht, lui, risque d’être perdant dans l’affaire. Plus le temps passe, plus son prix baisse. Et vu que tout est possible dans le football - surtout quand les résultats ne suivent pas - n’excluons pas un retour dans l’équipe. Si le Sporting devait aligner quelques défaites, un Trebel pourrait être la solution pour soulager Zulj.
On n’en n’est pas encore là. En Chine, dans les pays du Golf, en Russie : tous les clubs savent que Trebel est à vendre. Mais aucun club n’est vraiment passé à l’offensive, surtout vu le prix élevé du transfert. Dossier à suivre…