Anderlecht: l'élimination coûte 2 millions d'euros

Pour sa première saison à Anderlecht, Marc Coucke n’a pas budgété une recette trop importante en Coupe d’Europe. Bien lui en a pris. Malgré les efforts de l’UEFA (surtout à l’insistance de l’ECA de Michael Verschueren), les primes sont largement inférieures à celles en Ligue des Champions.

Mais Coucke avait quand même tablé sur une qualification pour au moins les seizièmes de finale en Europa League. Après le tirage face à des adversaires de seconde zone (il y avait du plus solide que le Fenerbahçe, Zagreb et Trnava), il était sûr de terminer dans les deux premiers.

Mais après quatre matchs, l’aventure européenne d’Anderlecht est déjà terminée. Financièrement, Coucke doit tenir compte d’une perte d’environ 2 millions.

Anderlecht n’a pris qu’un point sur douze, à domicile face au Fenerbahçe. En plus de la prime de départ de 2,92 millions, un nul rapporte 190 000 euros en Europa League, et une victoire 570 000 euros.

Au lieu de 2,28 millions pour quatre victoires, l’UEFA n’a dû verser que 190 000 euros. Contre Trnava et à Zagreb, l’enjeu est de 1,14 million.

Deuxième raison de la perte : l’absence d’une véritable affiche au tour suivant. Coucke espérait remplir son stade face à une grosse équipe européenne. Via le market pool - les recettes de la télévision - il aurait pu faire une belle affaire, surtout si l’adversaire avait été un club allemand. L’argent télé sera pour Bruges et Genk, bien partis pour être qualifiés pour les seizièmes de finale en Europa League.

Enfin, il y a la faible affluence. Seulement 9 000 mini-abonnements ont été vendus, et la vente de tickets séparés a été très mauvaise pour les deux premiers matchs.

Normalement, le Sporting mise sur une recette de 500 000 euros par match pour la vente de tickets en Europa League, et sur 1 million en Ligue des Champions.

Rarement une campagne a attiré si peu de monde que la récente...