Anderlecht : Frankie Vercauteren, enfin un vrai coach
Même si l’euphorie n’est jamais mauvaise conseillère, il n’est pas interdit au club, aux joueurs, au staff et aux supporters d’Anderlecht de savourer leur plus large succès depuis le début de la saison.
- Publié le 21-10-2019 à 11h28
- Mis à jour le 21-10-2019 à 11h43
Même si l’euphorie n’est jamais mauvaise conseillère, il n’est pas interdit au club, aux joueurs, au staff et aux supporters d’Anderlecht de savourer leur plus large succès depuis le début de la saison.
Ce n’était "que" Saint-Trond mais il y a trois semaines les Mauves ne parvenaient pas à venir à bout de Waasland Beveren.
Au-delà du résultat et d’une confiance qui monte en flèche, il y a plus de consistance, de contenu, moins de tika-tika et il y a surtout enfin un vrai coach. Douze ans après avoir quitté le parc Astrid, ex-stade Vanden Stock, sous les sifflets et les huées, Frankie Vercauteren a pleinement réussi son retour. Et sa patte a déjà été déterminante. Outre sa composition d’équipe avec de vrais choix (pas de Zulj, ni de Vlap mais bien Trebel dès le coup d’envoi), il a surtout géré un match qui pouvait partir en c… en seconde mi-temps. Là où le tandem Davies-Kompany n’est jamais réellement parvenu à inverser la tendance d’une rencontre, Frankie l’a fait. D’un changement. D’un repositionnement. Cela s’appelle être un vrai coach. Celui qui décide. Celui qui tranche. Et aussi celui qui trinque quand ça foire. Pour Kompany, l’arrivée de Vercauteren doit être considérée non pas comme un désaveu mais plutôt comme un écolage XXL.
L’histoire est décidément facétieuse. Aucun supporter mauve n’a oublié la saison 1998-1999. Elle avait débuté de manière catastrophique avec un 2 sur 15 pour un Arie Haan démotivé. Le duo d’adjoints Jean Dockx-Frankie Vercauteren avait repris le flambeau. Après avoir débuté par un mièvre match nul à la maison contre… Saint-Trond, la machine avait fini par carburer au super. Avec des résultats qui ont marqué les mémoires comme le 0-6 au Standard ou le 2-5 chez un Genk champion cette année-là.
Ils n’y sont pas encore mais le retour de Frankie Vercauteren sonne comme la fin de la cacophonie. Il y a désormais un boss sportif, un seul et c’est lui.