Anderlecht: deux clean sheet malgré Didillon, c’est trop peu

Anderlecht est, avec Genk, le grand vainqueur de la onzième journée. Et Anderlecht a - enfin - retrouvé le chemin des filets. Le public a presque fêté la victoire comme si l’adversaire était le Club et non pas le Cercle. Tiens, est-ce qu’on était les seuls à ne pas avoir été impressionnés par la prestation des Mauves ? Heureusement, Hein Vanhaezebrouck partageait notre avis. Anderlecht avait joué avec son bonheur. Et si Yoann Étienne n’avait pas raté un des buts les plus faciles de sa carrière à la 89e, le Sporting aurait encore tremblé pendant les arrêts de jeu.

Si on peut faire un compliment à Luc Devroe, c’est d’avoir trouvé un bon gardien, qui était inconnu en Belgique. Mais malgré Thomas Didillon, le Sporting ne totalise que deux clean sheets en quatorze matches officiels. C’est beaucoup trop peu pour un candidat au titre. Contre une équipe du Top 5, le hat-trick de Dimata et le 4-0 de Gerkens pourraient ne pas avoir suffi pour la victoire. Ce ne serait pas correct de ne montrer du doigt que les défenseurs. C’est l’équipe entière qui connaît trop de creux, même quand elle semble avoir le match en mains. Même Mouscron et Saint-Trond, les deux seules équipes contre lesquelles Anderlecht a gardé le zéro, ont eu assez d’occasions pour tromper Didillon.