Anderlecht aura offert de beaux cadeaux à Charleroi
- Publié le 10-12-2018 à 06h56
- Mis à jour le 10-12-2018 à 08h16
Anderlecht a fait des cadeaux dimanche, une fois de plus. Et Charleroi a dit merci. Si saint Nicolas et le Père Noël ont besoin d’aide, ils peuvent faire appel aux joueurs anderlechtois. Question cadeaux, ils sont à la pointe. Pour les faire, pas pour les recevoir.
À chaque fois que Genk et Bruges perdent des points un peu plus tôt dans le week-end, le RSCA refuse toujours l’offrande dans les heures qui suivent.
Une politesse doublée d’une grande générosité : quand Charleroi ne parvient pas à égaliser, les Bruxellois n’hésitent pas à se sacrifier.
Dimanche, c’est un coup de main de Bornauw qui a permis aux Zèbres de repartir avec un bon point du Parc Astrid grâce à ce penalty emballé dans du beau papier cadeau bien brillant juste avant la fin du temps réglementaire. C’était Noël pour Benavente.
S’il n’y avait pas eu ce cadeau de dernière minute, on avait un autre titre tout prêt : Anderlecht retrouve la frite sur son champ de patates. Parce que les hommes de Vanhaezebrouck ont quand même montré de bonnes choses sur un terrain où l’équipe qui domine (le RSCA, donc) est clairement désavantagée.
Le Sporting en mauve a eu plusieurs grosses occasions, plus que le Sporting en orange, mais la finition a fait trop souvent défaut. Pour battre un Penneteau, 37 ans sur la carte d’identité mais 23 dans les jambes et les gants, il faut plus de hargne dans le dernier geste.
Seul Amuzu a réussi à tromper l’excellent portier français en profitant d’une erreur de placement entre Diandy et Gholizadeh. Le deuxième but de la carrière pro du jeune gaucher, quasi un an jour pour jour après le premier.
Il serait malgré tout injuste de réduire uniquement le point carolo au talent de Penneteau et à la maladresse bruxelloise. Dans le dernier quart d’heure, Mazzù avait lancé tout ce qui était étiqueté "attaquant", dans son noyau : Perbet, Osimhen, Henen, Niane et Benavente. Une armada qui a finalement fait craquer la jeunesse anderlechtoise, incapable de profiter des boulevards qui s’ouvraient fatalement dans le camp carolo.
Un point pour tout le monde. Même pour les entraîneurs. Vanhaezebrouck estimait que la main de Bornauw ne méritait pas de penalty. Mazzù rétorquait que Charleroi aurait dû en recevoir deux avec la faute de bras de Dimata en première période.
Un échange qui est resté bien sage et qui s’est terminé par une poignée de main dans un sourire. Saint Nicolas et le Père Noël peuvent être contents. Genk et Bruges aussi.