Anderlecht a offert à ses supporters un show d'horreur pour Noël !
Le RSCA plonge un peu plus dans l’horreur pour Noël : proche de quitter le top 6 après une défaite calamiteuse à Mouscron, il est carrément dernier sur la phase retour.
- Publié le 24-12-2018 à 08h16
- Mis à jour le 24-12-2018 à 09h19
Le RSCA plonge un peu plus dans l’horreur pour Noël : proche de quitter le top 6 après une défaite calamiteuse à Mouscron, il est carrément dernier sur la phase retour. Le réveillon de Noël, les Mouscronnois le passeront à l’hôtel devant un plat de pâtes, mise au vert oblige. Les Anderlechtois, eux, seront libres dans la soirée du 24. L’inverse aurait été bien plus juste vu ce qui s’est passé samedi soir au Canonnier.
Face à une équipe courageuse mais de bas de tableau quand même, le Sporting a été calamiteux. Une fois de plus cette saison. Même quand Dimata a fait le 2-1 de la tête dans le dernier quart d’heure, personne ne semblait vraiment y croire côté bruxellois. Comme s’il n’y avait pas d’âme dans cette équipe. Comme si elle avait baissé les bras, résignée par son niveau.
Et pourtant, ce n’est pas la qualité du jeu qui inquiète le plus au Sporting, cette fois. Ce sont les chiffres. La perspective de louper les playoffs 1 pour la première fois de son histoire est soudainement apparue samedi soir. Sans la défaite de Charleroi à Zulte Waregem, il serait même déjà hors du top 6.
Huit équipes devraient se battre pour les six tickets lors des dix dernières rencontres, sachant que Genk et Bruges sont très bien partis. Pour l’instant, Anderlecht ne part pas avec les faveurs du pronostic. Pire que ça : sur la phase retour de la phase classique, soit les cinq derniers matchs, les Bruxellois ont le plus mauvais bilan de toute la Pro League ! Lanterne rouge avec un petit point sur quinze. Une série jamais vue au RSCA en championnat depuis la saison… 1962-1963.
Au Sporting, on stresse désormais pour la venue de Waasland-Beveren jeudi. Sur le champ de patates du Parc Astrid, la bande à Custovic part même légèrement favorite pour beaucoup d’observateurs. Et ce n’est pas une blague ! On serait d’ailleurs curieux de voir le pourcentage de parieurs qui vont miser sur une victoire des Waeslandiens (cote de 8 sur Betfirst, par exemple).
La seule bonne nouvelle, c’est qu’il s’agira du dernier match en 2018. Une des pires années de l’histoire du club, sportivement parlant. Le Nouvel An arrive enfin, avec son lot de traditionnelles bonnes résolutions :
- Les joueurs : "On va se reprendre, on doit continuer et tout donner."
- La direction : "On va amener un nouvel entraîneur et trois nouveaux joueurs en janvier."
Mais connaissez-vous quelqu’un qui tient toutes ses résolutions de la Saint-Sylvestre ?
Un nouveau coach ne suffira pas aussi bon soit-il. Bonne chance, au passage, pour convaincre un entraîneur de qualité de venir à la rescousse d’un RSCA aussi faible…
L’intérimaire Karim Belhocine a tenté de nouvelles choses en insistant sur la grinta samedi mais rien n’y fait : les joueurs ne jouent pas avec l’agressivité nécessaire. Et s’ils croient que leur talent fera la différence, ils vont finir par jouer le maintien. On exagère à peine.
Pour que le futur T1 puisse obliger ses joueurs à se démener sur la pelouse, il aura besoin de créer de la concurrence au sein du groupe. Trop de joueurs peuvent aligner les mauvaises prestations sans risquer de perdre leur place. Sur le banc samedi, il n’y avait qu’un élément capable d’amener un petit quelque chose : Jérémy Doku, 16 ans. Mais ce n’est pas lui rendre service que de le lancer dans ce bourbier sans encore avoir les armes nécessaires.
Aux supporters d’Anderlecht qui nous lisent : joyeux Noël quand même. Et surtout, courage…