Adrien Trebel, de tête de Turc à sauveur d’Anderlecht

On est curieux de connaître la vraie raison qui a poussé Vincent Kompany à ne faire appel qu’une seule fois à Adrien Trebel. Hormis pour ce match dramatique à Bruges - où personne d’autre n’était disponible et où Trebel n’était pas le plus mauvais -, le Français n’a même jamais fait partie de la sélection.

La première chose que Vercauteren a faite quand il est arrivé à Anderlecht, c’est de remettre Trebel dans l’équipe. On est aussi curieux de savoir quelle aurait été l’issue du match si Trebel n’avait pas été sur le terrain pendant ce difficile premier quart d’heure de la seconde mi-temps, quand les Mauves ont souffert.

Anderlecht avait besoin d’un guerrier pour ne pas entièrement perdre les pédales. Trebel a donné le bon exemple. Le regretté Raymond Goethals n’a pas connu Trebel, mais il l’aurait même fait jouer sur une jambe, parce qu’il lui fallait toujours un petit salopard dans son équipe. Trebel en est le meilleur exemple. Vous avez vu le tacle de Trebel sur Boli, en fin de première mi-temps ? L’ovation qu’il a reçue quand il a été remplacé à la 77e était révélatrice.

La saison passée, le même Trebel était l’une des têtes de Turc quand Anderlecht perdait. Une chose est sûre : sauf blessure ou suspension, il ne disparaîtra plus de l’équipe.