"Difficile, mais pas impossible"
- Publié le 01-05-2018 à 19h53
Voilà pourquoi Nainggolan croit en ce qui serait un immense exploit "Nous étions tristes après le match à Liverpool dans le vestiaire mais, le lendemain, le coach nous a dit : ‘nous devons croire que nous pouvons le faire.’ C’est ce que nous allons faire."
Dans une longue interview accordée au Times, Radja Nainggolan est à la fois revenu sur son parcours, son flirt avorté avec l’Angleterre (voir par ailleurs) mais aussi sur les mécanismes pouvant guider une nouvelle remontée fantastique. Qui reposent notamment sur ces cinq raisons.
Parce qu’ils l’ont fait contre le Barça
Tout est une question de point de vue. Si la foudre ne tombe jamais deux fois au même endroit, Nainggolan voit plutôt en l’exploit réalisé contre le FC Barcelone lors du tour précédent un précédent capable de se répéter.
"Nous l’avons fait contre Barcelone, face à Lionel Messi et Luis Suarez et ils ont à peine tiré une fois au but sur tout le match. Nous allons essayer de réaliser un nouveau moment historique comme contre Barcelone. Cela montre que c’est possible", a asséné le milieu.
Parce qu’ils ont réussi leur fin de match
Une flamme s’est rallumée. La sortie de Mohamed Salah a considérablement impacté la fin de la première manche. Avec l’Égyptien, les Reds ont marché sur l’eau. Sans son talent et la peur qu’il inspire dans les rangs adverses, l’AS Rome a signé un dernier quart d’heure de haute volée avec deux buts synonymes d’espoirs.
Parce que l’Olimpico peut aussi bouillir
La ferveur du peuple de Liverpool a marqué le Diable. "L’ambiance était superbe à Anfield", a-t-il reconnu, toujours dans le Times. "On peut sentir que les gens vivent pour leur équipe. Ce n’est pas le cas partout mais maintenant, Liverpool va devoir venir ici. Je pense qu’ils s’attendent à quelque chose de comparable."
Et le stadio Olimpico a prouvé à de nombreuses reprises qu’il pouvait lui aussi se transformer en un cratère incandescent.
Parce que Liverpool ne pourra pas le refaire à chaque fois
Le compliment prend encore plus de valeur quand il émane de la bouche d’un joueur comme Nainggolan dont le jeu repose d’abord sur une intense débauche d’énergie.
"C’est difficile de jouer contre eux parce qu’ils sont tous très agressifs", a reconnu le milieu. "Ils pressent tous haut et ils n’arrêtent pas de courir comme des animaux ! Même à la 94e, ils étaient encore en train de courir." Et ce jeu énergivore peut peser dans les organismes anglais…
Parce que Rome a appris de ses erreurs
"Je ne pense pas que Liverpool propose ce que j’appelle des actions fluides mais ils ont joué dans les espaces et nous avons fait l’erreur de trop leur en laisser", a reconnu Nainggolan.
Entre l’aller et le retour contre le FC Barcelone, les nuits d’Eusebio Di Francesco avaient été tourmentés. Avant que le technicien ne trouve la parade. Di Francesco n’est pas le seul à avoir manqué son match, ses cadres défensifs comme Manolas ou Jesus mais aussi Dzeko, malgré son but, ont également des choses à se faire pardonner.
Jo. L.