D’autres pourraient avoir le vertige. Pas N’Golo Kanté. Ce mardi soir, l’infatigable milieu de terrain va se démultiplier sur la pelouse de Saint-Pétersbourg comme il en a pris l’habitude. Loin, très loin de ce qui a longtemps été son quotidien.
Rappeler qu’il y a 8 ans encore, le Franco-Malien évoluait à Suresnes, en D9, dit presque tout de son incroyable ascension. Qui soulève une question : comment Amiens, Le Mans, Rennes ou Sochaux, où le milieu a été testé dans sa jeunesse, ont-ils pu passer à côté ?
"Sans doute parce qu’il était tellement discret et altruiste que les recruteurs n’ont sans doute pas pu s’apercevoir qu’il était exceptionnel", avance Pierre Ville, dirigeant de Suresnes où Kanté a joué de 9 à 19 ans avant de partir pour Boulogne-sur-Mer. Où il a atterri grâce au président de son premier club, Jean-Pierre Périnelle, dont le fils Damien évoluait à l’époque.
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