Un jour, un Diable (21/23): dix choses que vous ne saviez pas sur Romelu Lukaku
Chaque jour jusqu’à Belgique-Panama, retrouvez le portrait d’un Diable Rouge en dix anecdotes. Ce samedi : Romelu Lukaku.
- Publié le 16-06-2018 à 15h05
- Mis à jour le 17-06-2018 à 10h24
Chaque jour jusqu’à Belgique-Panama, retrouvez le portrait d’un Diable Rouge en dix anecdotes. Ce samedi : Romelu Lukaku.1. IL ÉTAIT TOUT MAIGRE MAIS GIGANTESQUE
Plus jeune, Romelu Lukaku n’avait pas sa carrure actuelle. Au contraire, il était du genre fluet. "Le plus maigre de l’équipe", se souvient son formateur à Wintam. Cela ne l’empêchait pas d’être le plus athlétique. Et le plus grand. "Heureusement qu’il était né à Anvers et pas en Afrique car tous les adversaires demandaient sa carte d’identité. Lorsqu’ils constataient son âge, ils devenaient blêmes… Ou alors ils lançaient des remarques racistes. Un jour, ça a été trop loin. J’ai sorti Romelu et calmé Roger."
Le pire était qu’il évoluait avec la catégorie supérieure. Afin d’évoluer plus rapidement. "Et il avait toujours deux défenseurs sur le dos."
2. IL LOUPAIT PARFOIS L’ENTRAÎNEMENT CAR LA VOITURE DE SON PÈRE ÉTAIT TROP VIEILLE
Romelu Lukaku n’a pas grandi dans la richesse. Au contraire. Une anecdote le prouve. Lorsqu’il évoluait dans des petits clubs de la province d’Anvers, il loupait parfois les entraînements de son équipe à cause de son père.
"Il manquait simplement à l’appel", explique Louis De Boeck, coach de Boom. "Roger conduisait une voiture en mauvais état, pour ne pas dire un bac, qui tombait régulièrement en panne. On devait souvent passer un coup de fil pour savoir si Romelu arriverait ou non… S’il manquait un entraînement, j’étais obligé, par honnêteté, de le mettre sur le banc le match suivant. Mais je ne pouvais pas être fâché sur sa famille. Puis, le gamin était tellement talentueux. J’ai juste parfois dû le sortir car il était trop individualiste."
3. LA MOITIÉ DES BUTS DU LIERSE
Lorsqu’il évoluait au Lierse, son premier grand club, il est devenu une machine à buts. Les Lierrois terminent champions lors de la première saison de Lukaku à la chaussée du Lisp.
Romelu Lukaku prend la deuxième année à son compte. Il inscrit 76 buts, soit près de 50 % des 156 buts de son équipe. "Je n’avais jamais eu un joueur pareil. Un gars comme ça, on en voit un seul dans une vie", explique Tony Van Brandy, son coach à l’époque. "C’était phénoménal. Parfois, cela faisait même froid dans le dos de voir les coups que ses adversaires lui donnaient."
Lorsqu’il quitte le Lierse pour Anderlecht, le club lui a remis un maillot avec le numéro 76 floqué dans le dos. Un hommage à ses chiffres tonitruants.
Son coach l’a pourtant réprimandé à plusieurs reprises. "Il était déjà tellement puissant qu’il frappait très fort et loupait de grosses occasions."
4. IL EST NUL EN MATHÉMATIQUES
Romelu Lukaku a toujours été un élève apprécié par ses professeurs. En maternelle déjà, il faisait partie des chouchous des instituteurs. Discret, calme et poli, il fait l’unanimité.
Il a rapidement intégré le néerlandais dans sa vie sans être pour autant brillant dans ses rédactions. "Son moment préféré était la récréation", explique son institutrice de maternelle. "Ses yeux s’illuminaient car il pouvait aller jouer au foot. Et il était le seul à pouvoir jouer avec les grands de primaire. Il n’avait peur de rien."
Au fil des années, les matières se sont complexifiées et Lukaku a commencé à éprouver des difficultés. "Il avait une sainte horreur des mathématiques", se souvient un de ses anciens équipiers du Lierse qui lui faisait ses devoirs.
Romelu Lukaku a finalement obtenu son diplôme d’humanités grâce au programme Purple Talents mis en place par Anderlecht
5. IL PORTE LE NOM DE SON IDOLE : SON PÈRE
Son prénom atypique vient de son père : ROger MEnama LUkaku. On dirait presque qu’il est logique que Big Rom porte le nom de son père car ce dernier fait office d’idole pour lui.
Bien aidé par les gènes et par un père qui lui a collé un ballon entre les pattes dès le plus jeune âge, Romelu ne pense qu’au football et n’a d’yeux que pour son paternel. Il le suit à tous ses matches alors que Roger joue dans les divisions inférieures en fin de carrière.
Le reste du temps, Romelu le passe à regarder de vieilles vidéos de son père avant d’imiter ses gestes sur le terrain. Chose qu’il fait encore à l’heure actuelle avec les plus grands attaquants au monde.
Pour l’anecdote, même si le prénom de Romelu est inspiré du nom de son père, Roger l’a surnommé Romeli durant toute son enfance. Un sobriquet qu’il portait même à l’école.
6. CHELSEA LE VOULAIT QUAND IL ÉTAIT JEUNE
Après deux années chez les A d’Anderlecht, Romelu Lukaku a fini par signer à Chelsea. Il aurait pu rallier les Blues bien plus tôt que cela. Arrivé à 13 ans à Anderlecht, Romelu Lukaku convainc par sa puissance et sa vitesse. Beaucoup émettent quand même certains doutes quant à ses qualités techniques et son endurance.
"Il y avait toujours un ‘mais’ à son sujet. Jusqu’à ce que le manager de Chelsea, Frank Arnesen, vienne frapper à notre porte", dit Dirk Gyselinck, le bras droit de Jean Kindermans à la tête de la formation anderlechtoise. "Heureusement, la famille Lukaku a maintenu sa préférence à Anderlecht. On croyait très fort en Romelu Lukaku mais il y avait beaucoup d’intérêt pour lui. Notamment des clubs de Premier League ."
7. IL A ÉTÉ AU CŒUR D'UNE ÉMISSION DE TÉLÉ
De School van Lukaku. Le nom ne dit rien à beaucoup de francophones mais au nord du pays, l’émission a cartonné. Durant un an, il a été suivi par les caméras de la VRT, faisant de lui un vrai Bekende Vlaming.
"Au début, il n’aimait pas trop ça", raconte la régisseuse Annick Bongers. "Il était effarouché mais a fini par oublier les caméras. Nous avons pu tout filmer. De l’appartement familial à Bruxelles à l’école en passant par sa fête d’anniversaire. Il a refusé les caméras une seule fois : avant son examen de religion."
8. IL EST DINGUE DE BASKET-BALL
Tout le monde a vu passer les vidéos des vacances américaines de Romelu Lukaku et Paul Pogba en plein match de basket-ball. Lukaku a toujours été fan de NBA et jouait souvent avec ses potes. Ils disent d’ailleurs qu’il se prenait pour Kobe Bryant quand il parvenait à claquer un dunk dans un panier plus bas que la norme.
Il suit encore les matches de NBA et surtout LeBron James quand il le peut. Une passion qu’il partage avec un autre Diable Rouge : Kevin De Bruyne.
9. IL EST DINGUE DE MUSIQUE URBAINE
Il n’a jamais caché sa passion pour le rap. Plus jeune déjà, il n’écoutait que cela en voiture. En 2014, avant la Coupe du Monde, il a confié dans une vidéo écouter la chanson Who do you love ? de YG et Drake avant chaque match. Il l’a d’ailleurs fredonnée à l’écran.
Ses inspirations sont pourtant plus old-school. Avec, entre autres, Tupac, Dr. Dre et d’autres légendes du rap américain comme modèles musicaux.
Deux de ses cousins ont sorti un morceau pour l’Euro 2016. Ils font partie du groupe ZwartWerk dont la chanson Dance with the Devils était l’hymne de la radio Studio Brussel. La vidéo a été vue près d’1,5 million de fois sur YouTube. On peut y entendre "Deux Lukaku, c’est la famille".
10. LE RAPPEUR JAY-Z EST SON MANAGER
Lukaku a récemment changé d’agent. Il a signé un contrat avec Roc Nation Sports dont le patron n’est autre que Jay-Z, le rappeur le plus puissant de la planète.
L’écurie du patron de la franchise NBA des Brooklyn Nets est composée de plusieurs stars de basket-ball comme Kevin Durant.
Il gère également la carrière de Jérôme Boateng (Bayern Munich) et d’autres sportifs issus du football américain ou du baseball. L’équipe de la boîte américaine doit surtout l’aider à promouvoir son image à l’international.