Un jour, un Diable (15/23): Cinq choses que vous ne saviez pas sur Koen Casteels
- Publié le 10-06-2018 à 15h43
- Mis à jour le 10-06-2018 à 15h45
Chaque jour jusqu’à Belgique - Panama, vous retrouvez le portrait d’un Diable en plusieurs anecdotes. Aujourdhui : Koen Casteels.
1. UN TEST RÉUSSI MAIS IL DOIT DIRE NON AU RSCA
Koen Casteels a commencé le foot dans son club de village, le KAC Betekom. Comme arrière gauche. Mais il s’est vite rendu compte qu’il n’aimait pas trop courir. Il est envoyé entre les perches et montre directement ses immenses qualités. À neuf ans, les clubs font la file pour lui. Il reçoit même une invitation pour un test à Anderlecht. Il réussit à s’y mettre en évidence mais ses parents refusent finalement un départ pour le RSCA. Ils n’estimaient pas leur fils assez mûr pour un départ dans la capitale. Genk, plus proche, en profite en le laissant encore une saison dans son petit club avant de le recruter à l’âge de 10 ans. Il y restera 9 ans avant d’accepter l’offre d’Hoffenheim en 2011, dégoûté par le manque d’attention de Frankie Vercauteren à son égard.
2. ZIDANE L’A FÉLICITÉ PERSONNELLEMENT
En 2004, Koen a 12 ans. Le réseau scolaire où il termine ses primaires est choisi pour représenter la Belgique à la prestigieuse Danone Cup, un tournoi international qui se dispute à Paris cette année-là. La Belgique, qui refuse de trop axer sur la compétition à cet âge-là contrairement à d’autres pays, ne brille quasi jamais dans ce tournoi. Mais avec Koen dans les buts, les Belges sont difficiles à battre. Ils finissent à une très belle 5e place après avoir battu la France dans un match de classement. Une victoire obtenue aux tirs au but, Koen stoppant deux penalties. Il est d’ailleurs élu meilleur gardien du tournoi et reçoit son trophée des mains de Zinedine Zidane qui le félicite. Malgré sa vie de professionnel, Koen considère toujours ce moment comme l’un des plus beaux de sa carrière.
3. HOFFENHEIM L’ESPIONNE DERRIÈRE UN ARBRE
En 2011, Koen a 19 ans et passe sa vie dans la tribune à Genk, malgré le départ de son concurrent Thibaut Courtois à Chelsea. Vercauteren ne croit pas en lui et Genk le pousse vers la sortie. OH Louvain a bon espoir de le récupérer. Ronny Van Geneudgen, celui qui l’avait promu dans le noyau A du Racing, y est l’entraîneur. C’était compter sans un club toujours à l’affût des bonnes affaires avec les jeunes joueurs : Hoffenheim. Les Allemands avaient envoyé leur entraîneur des gardiens, Zsolt Petry (ancien portier de Charleroi), pour observer Casteels. Mais pour être sûr de son coup, Petry se rendait discrètement à l’entraînement de Genk et observait Casteels en restant caché derrière un arbre. Après quatre séances, il était convaincu et Hoffenheim lui a fait une offre sur laquelle Louvain n’avait aucune chance de s’aligner.
4. UN MÉGA FAN A ACHETÉ SON BUT DE JEUNESSE
Koen Casteels n’est clairement pas le Diable le plus connu. Malgré son imposant gabarit (1,97 m), il pourrait passer inaperçu dans la rue pour bon nombre de supporters. Mais Casteels a quand même un super fan : un homme vivant à Herent (Brabant flamand). Il suit la carrière de Casteels de très près. À tel point qu’il s’est un jour offert un objet précieux dans la carrière du gardien : le but que le papa de Koen avait construit de ses mains dans le jardin familial. Un objet unique au monde !
5. LE SEUL DIABLE AU MONDIAL SANS CAPE
Koen Casteels présente une particularité unique dans le noyau des 23 sélectionnés par Roberto Martinez : il est le seul Diable à n’avoir jamais joué une seule minute. S’il compte 19 sélections, il n’a aucune cape à son compteur. La dernière fois qu’il a disputé un match pour l’équipe nationale, c’était il y a pile 5 ans, en juin 2013. Un match U21 contre le Nigéria (1-1). Il était alors le numéro 1 des Espoirs, devant… Matz Sels, celui qui espérait le déloger de sa place de numéro 3 pour cette Coupe du Monde.