Thierry Henry chez les Diables: la fête des voisins
Depuis vendredi dernier et l’annonce de l’arrivée de Thierry Henry dans le staff technique, les médias français s’intéressent encore davantage à notre équipe nationale. Un autre regard signé Michaël Franken.
- Publié le 31-08-2016 à 14h47
- Mis à jour le 31-08-2016 à 14h49
Depuis vendredi dernier et l’annonce de l’arrivée de Thierry Henry dans le staff technique, les médias français s’intéressent encore davantage à notre équipe nationale.
Sans surprise, les grands groupes de presse ont, dès lors, dépêché un envoyé spécial à Bruxelles pour suivre les premiers pas de leur ancienne idole dans ses nouvelles fonctions.
Et, visiblement, ils ont bien l’intention de marquer le coup car leurs questions ne tournent qu’autour des premiers pas de Thierry Henry dans ce groupe belge : "Et comment vous a-t-il dit bonjour ?"
En début d’après-midi, un journaliste hexagonal a encore questionné Roberto Martinez à ce sujet : "Monsieur Martinez, vous n’avez pas encore expliqué comment s’était déroulé votre premier contact avec le Français. Pouvez-vous le faire ?" C’est vrai que le sélectionneur fédéral ne l’a dit que trois ou quatre fois lors des cinq derniers jours, mais il a accepté de répéter, une nouvelle fois, que tout s’était déroulé naturellement.
Par contre, les Français ont vraiment du mal à comprendre pourquoi ils ne peuvent pas s’entretenir avec leur compatriote. Hier encore, un journaliste télé s’est quelque peu emporté face au nouveau refus de la Fédération, expliquant que ses patrons avaient insisté pour qu’il décroche sa première interview en tant qu’entraîneur adjoint des Diables Rouges.
Mais la réponse est toujours la même : "Thierry Henry ne souhaite pas être mis en avant et ne désire pas que toute la lumière soit braquée sur lui."
Peut-être y parviendront-ils lors de la prochaine édition de la fête des voisins, histoire de célébrer la parfaite collaboration entre nos deux pays...
Henry, grand prince à Neerpede
Thierry Henry est définitivement le phénomène de cette reprise des entraînements des Diables. Observateur lors des dernières minutes de l’entraînement donné par Roberto Martinez, le Français est resté plus de temps que les autres sur la pelouse. Alors que tous les autres Diables avaient rejoint le vestiaire ou le bus, Romelu Lukaku (lundi, c’était Batshuayi) était en grande discussion avec l’ancien buteur des Bleus. À coup de grands gestes, les deux hommes échangeaient leur point de vue avec enthousiasme.
Il a ensuite pris le temps de poser avec les jeunes Anderlechtois présents pour leur entraînement. D’abord les photos de groupe, puis les selfies. Jamais, il ne s’est dérobé sous prétexte qu’il était pressé. Mieux, il leur a tapé à tous dans la main en leur disant qu’il n’y avait pas de souci car ils avaient été polis. Leading by example, disent-ils à Arsenal et Henry est dans ce processus même en dehors des pelouses.