Stop à la morosité s'il vous plaît, les Diables ne sont pas inquiets
Le premier match de préparation des Diables n’était pas aussi catastrophique qu’on peut l’imaginer. La preuve par trois
- Publié le 04-06-2018 à 13h21
- Mis à jour le 04-06-2018 à 13h22
Le premier match de préparation des Diables n’était pas aussi catastrophique qu’on peut l’imaginer. La preuve par trois Si vous n’avez pas vu le match et que vous vous êtes contentés des réseaux sociaux pour vous faire une idée de ce Belgique-Portugal, vous devez sans doute vous demander si ça vaut encore la peine pour les Diables de se déplacer jusqu’en Russie pour une Coupe du Monde de toute manière déjà perdue…
Pour un message positif, on trouve des dizaines de posts alarmistes depuis le nul vierge de samedi soir au Heysel. Trop mous, trop arrogants, trop mal organisés ou les trois à la fois, on trouvait de tout dans les critiques. Faut-il vraiment s’alarmer après ce 0-0 contre le Portugal ? Aux yeux des Diables, pas du tout. On est plutôt d’accord avec eux.
En face, c’était le champion d’Europe
Est-ce l’absence de Cristiano Ronaldo ? Ou le déficit de popularité après un Euro remporté sans éclat ? Reste que le Portugal n’était pas vu comme un adversaire de classe mondiale par une bonne partie des supporters. "Mais c’est une équipe très difficile à jouer parce qu’elle ne laisse aucun espace", expliquait De Bruyne. "Le seul moyen aurait été de plus passer sur les côtés et on ne l’a pas assez fait", ajoutait Hazard.
Bref, ce n’était pas "Saint-Marin mais le champion d’Europe", comme l’a dit Chadli. "Il y a des choses qu’on pouvait mieux faire mais les Portugais étaient contents de réaliser ce 0-0. Cela en dit quand même long sur nos qualités. Pendant les 15-20 premières minutes, on était très bons et on les faisait souffrir", poursuivait Hazard.
Ce n’est que le début de la préparation
Si les Diables n’ont pas pu confirmer leurs belles dispositions après ce premier quart d’heure enthousiasmant, c’est à cause d’un pressing haut qui s’est relâché. "On doit faire ce pressing plus longtemps pour vraiment faire mal, analysait De Bruyne. Mais pour ça, il faut être à 100 % physiquement. Ce n’est pas le cas pour le moment, notamment parce que plusieurs joueurs sont revenus d’une grosse coupure avec plusieurs jours de vacances. Et c’est tant mieux. Ce serait un problème d’être déjà au top à deux-trois semaines du tournoi. C’est plus tard qu’il faut arriver à son maximum."
Les Diables ont réussi à tenir le zéro
Pour gagner un grand tournoi, il n’est pas nécessaire d’avoir la meilleure attaque. Il est par contre quasi obligatoire d’avoir la meilleure défense. Le Portugal en avait donné la preuve au dernier Euro. Samedi soir, les Diables n’ont pas brillé offensivement mais ils ont donné de belles assurances défensives. "Une clean sheet, c’est très positif. On cherchait avant tout la stabilité défensive pour cette rencontre et c’est ce qu’on a réussi", se félicitait le jubilaire Vertonghen.