Romelu Lukaku, buteur pur sang et héros à San Siro
Lukaku a été accueilli en héros à San Siro. Avec une belle victoire et un but à la clé.
- Publié le 27-08-2019 à 07h10
- Mis à jour le 27-08-2019 à 10h08
Lukaku a été accueilli en héros à San Siro. Avec une belle victoire et un but à la clé. Soixantième minute de jeu. Romelu Lukaku remise le ballon pour Lautaro et suit la frappe de l’Argentin pour pousser le ballon au fond des filets du gardien de Lecce et faire 3-0. Celui qui ose encore dire que le Belge n’est pas un buteur né se trompe. Clairement, ce but n’était pas le plus beau de sa carrière mais il permet à Lukaku de frapper un grand coup d’entrée de jeu.
Ce but a d’autant plus d’importance qu’il est une sorte de tradition dans le chef du Diable. À chaque premier match de championnat avec un nouveau club, il marque. Anderlecht (hors tests match), West Bromwich, Everton, Manchester United : chaque fois qu’il a eu au moins quelques minutes de jeu, il a marqué. Chelsea est la seule exception à une équation qui a toujours signifié une bonne première saison.
L’accueil avait de quoi booster l’attaquant. Son arrivée sur le terrain pour s’échauffer disait déjà tout. Il est déjà chez lui à Milan. Le speaker en a rajouté une couche en lui offrant une petite spéciale lors de la composition des équipes. Il a décomposé son prénom en trois syllabes bien distinctes. Le public a répondu Lu-Ka-Ku d’un seul homme. Impressionnant.
Le body language de Big Rom laissait transparaître sa confiance en lui. Lors de l’ouverture du score de Brozovic d’une frappe enroulée, c’est lui qui a invité ses équipiers à rejoindre le Croate pour fêter l’ouverture du score.
Fidèle à ses habitudes, il a réclamé le ballon. Souvent, et même quand il n’était pas bien placé. Il a même râlé quand Sensi a oublié de lui mettre un ballon de but à 53e. Typique Romelu. Et surtout typique de son envie de bien faire et d’être influent sur le match.
Il avait peut-être même trop envie de bien faire et de se montrer sous son meilleur jour. Avant la pause, il a souvent décroché très bas. Parfois trop. Il a également commis quelques petites bévues techniques. Les lignes de Lecce étaient bien serrées et l’espace réduit.
Le score à la pause (2-0) l’a mis dans de meilleures conditions. Il a pu jouer plus haut dans un rôle en alternance entre déviation et prise d’espace. À l’image de son but.
Il a été un excellent appui en un temps ou en feintant des déviations mais s’est surtout démarqué quand il a pu porter le ballon et faire parler son sprint de taureau. Il aurait d’ailleurs pu ajouter deux assists à son compteur sur deux débordements tout en puissance.
Sa position de hors-jeu à la 81e minute a annulé le beau but de son équipier Politano. Ce sera sans rancune. L’Italien sait que le Belge avec déjà fait le boulot.