Qui sont les hommes de la qualif ?
Cinq Diables Rouges ont eu un rôle prépondérant dans la qualification pour l'Euro 2020
- Publié le 11-10-2019 à 08h47
- Mis à jour le 11-10-2019 à 12h32
Cinq Diables Rouges ont eu un rôle prépondérant dans la qualification pour l'Euro 2020 Le grand patron
Il a commencé la campagne par un échange de maillots avec Eddy Merckx. Un passage de témoin du plus grand champion belge du siècle dernier à son successeur. Durant cette campagne qualificative, Eden Hazard a tout simplement été brillant. Sa moins bonne note sur les quatre premières rencontre, il a manqué celles à Saint-Marin et en Écosse, est un sept sur dix. Il a été élu homme du match pour les premiers matchs des Diables avec des prestations incroyables, notamment à domicile dans le match ultra-important face à la Russie, seule équipe du groupe à pouvoir ennuyer la Belgique.
Il a été décisif à chaque match de la campagne. À Chypre, il a su rapidement ouvrir le score et laisser son équipe gérer son avantage. Il a ensuite donné à chaque fois un assist contre le Kazakhstan et l’Écosse. Il n’y a plus aucun doute sur sa place de patron offensif des Diables.
Un match à 10 sur 10
Quatre matchs ont suffi pour prouver la prééminence de Kevin De Bruyne sur le groupe. Une nouvelle fois absent pour ce rassemblement, KDB reste un indispensable.
Il avait frappé fort d’entrée avec un retour réussi en juin après près d’un an d’absence sous le maillot belge. Ses blessures à répétition n’ont rien enlevé de son talent. Seule la barre transversale s’est mise en travers d’un come-back parfait.
Le plus étonnant dans cette campagne est peut-être qu’il a été élu homme du match à deux reprises en jouant derrière l’attaquant et non comme numéro 8. Et deux fois contre l’Écosse.
À domicile, d’abord, où il a donné le tournis à la défense avant d’envoyer un obus dans le but pour clore la marque. En Écosse ensuite, où il a livré un récital qui rappelait son incroyable match contre les États-Unis à la Coupe du monde 2014. La même cote lui avait d’ailleurs été attribuée : dix sur dix.
A toutes les sauces
Il a presque tout joué dans un entrejeu pourtant réservé à Kevin De Bruyne et Axel Witsel. Youri Tielemans ne s’en plaindra certainement pas. Le médian est monté en puissance en club avec son prêt puis son transfert définitif à Leicester et cela s’est ressenti en équipe nationale où il a acquis le statut d’incontournable dans le groupe et de premier choix quand un titulaire est absent. Roberto Martinez en est même au point de faire monter De Bruyne d’un cran si cela peut libérer une place pour Youri Tielemans. Sa campagne avait parfaitement débuté malgré des conditions difficiles. Il a été aligné avec Leander Dendoncker contre les Russes et a dû prendre le jeu et le leadership à son compte. Ce match reste l’un de ses meilleurs chez les Diables.
Il a ensuite été mis à toutes les sauces. Parfois dans le rôle de De Bruyne à la baguette. Parfois dans celui de Witsel à la récupération.
Bien plus qu'un remplaçant
Être Dries Mertens nécessite des qualités mentales hors du commun. Encore récemment, il expliquait tirer sa force du fait qu’il n’a pas joué tous les matchs en sélection comme en club. Il n’avait donc pas le temps de voir la lassitude s’installer.
Il a dû prendre sur lui à domicile face à l’Écosse en juin en ne montant au jeu qu’à la 78e minute. Surtout qu’il sortait d’un très gros match contre les Kazakhs qui lui avait valu un titre d’homme du match avec un but et un assist. Même rengaine à Saint-Marin où le sélectionneur lui a préféré Divock Origi, qui évolue pourtant en pointe en club. Mertens a fait part de son mécontentement mais est monté sur le terrain remonté à bloc. Il a directement mis le 0-2 et poussé son équipe vers le succès.
Martinez a compris le message et l’a aligné en Écosse où il a réalisé un nouveau match de costaud.
Seulement un but encaissé
Pourquoi mettre un gardien de but parmi les meilleurs joueurs d’une qualification aussi facile ?
Tout simplement parce que Thibaut Courtois a réalisé l’exploit de n’encaisser qu’un seul but depuis le début de la campagne. Personne ne fait mieux que lui en Europe.
Dommage que cet unique but, pris d’entrée de jeu face à la Russie, soit sa plus grosse bourde en équipe nationale. Depuis la 16e minute du premier match, il est irréprochable.
Si la plupart de ses matchs ont été très relax, il s’est mis en avant à plusieurs reprises. Contre l’Écosse, par exemple, où il réalise deux énormes arrêts. Même face à Saint-Marin, il a dû sortir un ballon chaud.