Quand Hazard et Martinez laissent penser qu'Henry est sur le départ
Thierry Henry était bien là à l’entraînement des Diables Rouges de ce jeudi. " Et je peux vous assurer qu’il sera sur le banc à mes côtés pour le match", affirme Roberto Martinez.
- Publié le 12-10-2018 à 07h12
- Mis à jour le 12-10-2018 à 07h13
Thierry Henry était bien là à l’entraînement des Diables Rouges de ce jeudi. "Et je peux vous assurer qu’il sera sur le banc à mes côtés pour le match", affirme Roberto Martinez.
Et pour la suite ? C’est le grand flou. "Après, on verra", a dit le sélectionneur. "Chaque fois qu’il y a un poste vacant, son nom ressort. Mais là, il a un passé avec le club." En lisant entre les lignes, on comprend que Thierry Henry est déjà parti ou presque.
Le renvoi de Jardim ce jeudi n’a fait qu’augmenter les rumeurs au sujet du passage de Thierry Henry à Monaco. Roberto Martinez n’a rien fait pour faire taire les bruits. Jamais il n’a affirmé que son T2 resterait après le rassemblement.
Il a même laissé entendre qu’il s’en irait entre les deux matches. "On en rediscute après la Suisse", a-t-il répondu avant de répéter une seconde fois cette phrase et d’ajouter, avec le sourire : "On pourra même discuter de la météo à ce moment-là."
Visiblement, Martinez a demandé à Henry d’au moins rester à ses côtés pour le match crucial de ce rassemblement. L’amical contre les Pays-Bas ne revêt pas la même importance et Martinez pourrait, le cas échéant se passer d’un T2.
Eden Hazard paraissait désemparé au moment d’évoquer l’ancien international français. Comme s’il avait déjà fait le deuil de leur collaboration. "Si on pense à nous, on a envie qu’il reste. Il nous apporte beaucoup", a-t-il dit avant de laisser la porte ouverte à un départ de l’adjoint de Martinez. "C’est peut-être le bon moment pour lui de devenir entraîneur. De par son expérience de joueur et sa petite expérience d’adjoint, il a tout pour le faire. Il connaît le football et aura le respect de ses joueurs."
Il a marqué une pause après cette dernière phrase. Comme s’il avait été trop affirmatif. "S’il entraîne un jour", se rattrape-t-il "Il sera un bon entraîneur."