Pourquoi Vertonghen sera un pion décisif contre la Russie
- Publié le 21-03-2019 à 06h52
- Mis à jour le 21-03-2019 à 11h14
Jan Vertonghen sera un pion très important face à la Russie. Il continue d’accumuler les sélections et les bonnes prestations (autant en club qu’en équipe nationale) sans faire de bruit.
Face à une solide Russie, dans une campagne qui n’emballe pas grand monde et après l’échec en Suisse, les Diables rouges auront bien besoin de Jan Vertonghen.
1. IL EST REVANCHARD
Plus que personne dans ce groupe, Jan Vertonghen sait comment se relever d’un échec. Il a connu tous les moments de crise de l’équipe nationale : des résultats catastrophiques à l’élimination surprise à l’Euro 2016.
Et l’échec en Nations League sur le terrain de la Suisse lui est resté en travers de la gorge. "C’est vraiment dommage ce qui s’est passé. Nous voulions bien faire dans cette nouvelle compétition. Je considère ce faux pas comme une occasion manquée."
2. IL EST MOTIVÉ
Cette élimination le rebooste au moment de débuter une campagne qui fait, de l’extérieur, plus penser à une promenade de santé qu’à une réelle course à la qualification.
"Nous devons nous qualifier, oui, et même gagner le groupe" , affirme-t-il très naturellement. "Nous sommes toujours motivés et venus avec plaisir en équipe nationale. Ça nous rappelle des souvenirs de notre Coupe du monde. Notre but est de gagner face à la Russie et d’arriver à l’Euro dans les meilleures conditions. L’Euro sera la récompense de notre bon travail en qualification."
On a senti le défenseur presque impatient de remonter sur le terrain avec les Diables. Au point de se montrer ouvert à un dépannage sur le flanc gauche. Un poste qu’il a occupé face à Dortmund avec comme résultat un but, un assist et un titre de joueur de la semaine en Champions League.
"J’ai aussi joué à ce poste en Coupe du monde lorsque Chadli s’est blessé lors de la petite finale. Si l’équipe a besoin de moi, je dépannerai à gauche. C’est une option."
3. IL EST L’UN DES DERNIERS HOMMES D’EXPÉRIENCE
Ce match sera une sorte de test pour beaucoup de Diables. Plusieurs cadres sont absents et des joueurs moins expérimentés auront la tâche de les remplacer.
Sur le terrain, sans Kompany, Witsel, De Bruyne ou encore Dembelé, il sera l’un des seuls véritables patrons. "J’espère toutefois que tout le monde restera jusqu’à l’Euro. Au moins ! Seul Fellaini a pris sa retraite et c’est vraiment dommage car c’est un bon gars et un bon joueur. L’âge et l’impact des nombreux matchs pèsent de plus en plus sur notre génération. Nous parlons beaucoup de cela entre nous et sachez que si Moussa et Vincent avaient été fit, ils seraient à nos côtés."
4. IL N’EST PAS USÉ
Lui, par contre, ne semble pas ressentir le poids des années. Il stoppe : "J’ai quand même eu des pépins musculaires que je n’avais jamais connus par le passé. C’est un signe."
Il n’en demeure pas moins en grande forme. Il cartonne actuellement à Tottenham et espère maintenir ce niveau en équipe nationale.
"Je me sens bien. Physiquement aussi. Je n’ai aucune raison de réfléchir à arrêter et je pense qu’on pense tous de la même manière. On veut continuer le plus longtemps possible, mais sans savoir si une blessure peut arriver et se mettre en travers de nos plans. On prend tournoi par tournoi avant de décider."