Michel Preud’homme se confie: "J'ai discuté avec Venanzi. Les Diables? Je ne suis pas un deuxième choix!"
Michel Preud’homme (59 ans) s’est confié à Het Nieuwsblad. Un entretien dans lequel il balance tout. Des Diables au Standard en passant par Bordeaux.
- Publié le 03-05-2018 à 06h54
- Mis à jour le 03-05-2018 à 14h07
Michel Preud’homme (59 ans) s’est confié à Het Nieuwsblad. Un entretien dans lequel il balance tout. Des Diables au Standard en passant par Bordeaux.
Avez-vous négocié avec le Standard ?
"Les premiers contacts datent d’il y a quelques mois. J’ai discuté avec le président Venanzi et je lui ai dit que j’aimerais revenir au Standard. Ma condition était de ne pas commencer en pleine saison. Je voulais vraiment poursuivre mon année sabbatique. Il y a donc eu des discussions mais je n’ai plus de nouvelles ces derniers temps. Je verrai ce qui arrive."
Avec les résultats de Sa Pinto, ça se complique…
"Je ne sais pas trop. Comme je l’ai dit, je n’ai plus de nouvelles. Peut-être les gens du Standard ont-ils changé d’avis et qu’ils ne me veulent plus comme coach. Puis, j’ai d’autres offres. Je me concentre là-dessus."
Les offres sont-elles intéressantes ?
"Je ne signerai rien endéans les deux semaines. J’ai le temps. Je veux tout analyser. Mais je travaillerai la saison prochaine. J’ai profité mais je veux recommencer."
Pourquoi avoir failli signer à Bordeaux alors que vous dites avoir voulu poursuivre votre année off ?
"Bordeaux est ma deuxième voire ma première maison. La possibilité s’est présentée. Je me suis dit ‘pourquoi pas ?’ "
Avez-vous eu des nouvelles de la fédération pour devenir sélectionneur ?
"Non. Ils ont fait comprendre qu’ils ne prendraient pas de décision avant la fin de la Coupe du Monde. Je n’attendrai pas jusque-là. Imaginez qu’ils poursuivent avec Roberto Martinez. J’aurai peut-être laissé de côté des propositions intéressantes en me retrouvant finalement sans rien. Je ne veux pas être le deuxième choix."
Vous ne serez donc pas sélectionneur alors que vous auriez aimé l’être…
"C’est comme ça pour l’instant. Je ne peux rien y faire si la procédure de l’URBSFA reste la même."
Coacherez-vous en Belgique ou à l’étranger ?
"Peu importe mais ce ne sera pas comme sélectionneur. Je veux prendre part à un beau projet avant d’être pensionné."