Martinez donne une mission aux Diables contre l'Egypte: marquer !
Contre l’Égypte, Martinez veut avant tout retrouver de l’efficacité offensive.
- Publié le 06-06-2018 à 15h31
- Mis à jour le 06-06-2018 à 18h42
Contre l’Égypte, Martinez veut avant tout retrouver de l’efficacité offensive.
Roberto Martinez a bien étudié ses trois adversaires des matches amicaux. Dans chacun de ces rendez-vous, il savait ce qu’il voulait voir. Face au Portugal, l’un des objectifs était de retrouver une certaine solidité défensive. Malgré la blessure de Kompany, les Diables y sont parvenus.Face à l’Égypte, le curseur des ambitions se déplacera vers le but adverse. "On a toujours des objectifs avec et sans ballon, souligne Martinez. Mais c’est vrai que, cette fois, nous aurons plus d’attentes que face au Portugal sur le plan offensif. Nous savons ce que nous devons corriger. Nous voulons retrouver ce qui avait fait notre force durant la campagne de qualification. J’aimerais voir des joueurs affûtés avec la balle et efficaces devant le but."
Ce sera sans doute moins facile qu’en qualifications, parce que l’Égypte est une équipe très défensive. "Nous allons affronter une équipe très bien organisée défensivement. Tout le monde parle beaucoup de Mo Salah : c’est normal, c’est un joueur de classe mondiale qui inspire les jeunes et pour qui on se déplace au stade. Mais la base de cette sélection, ce n’est pas Salah, c’est la solidité défensive. Elle prend moins d’un but par match en moyenne et met beaucoup d’intensité dans son travail défensif."
Les Diables auront un atout dont ils étaient privés samedi : Axel Witsel. C’est quand il est absent que l’on voit à quel point il est important pour l’équilibre de l’équipe. Quand il est là, les joueurs offensifs peuvent davantage lâcher les chevaux.
Le médian soulagera aussi la ligne défensive qui, malgré la clean sheet de samedi, suscite encore quelques doutes. Est-elle capable de tenir le coup face à une grande nation ? Pourquoi Martinez n’a-t-il pas davantage testé un plan B avec une défense à quatre ?
"Quatre défenseurs, c’est une option, observe l’Espagnol. On doit la garder en tête. Mais on ne veut pas être flexible et moyen, on veut être très bon dans ce qu’on fait. Ce n’est pas qu’une question de système : il faut bien apprécier l’espace et bien faire tourner la balle."
Traduction : le sélectionneur n’est pas prêt de lâcher son 3-4-2-1, il veut juste y apporter certaines variantes.