Les Diables se lancent dans un nouveau cycle
C’était aussi la rentrée chez les Diables Rouges qui repartent sur des bases similaires pour les deux années à venir
- Publié le 04-09-2018 à 22h16
- Mis à jour le 05-09-2018 à 15h00
C’était aussi la rentrée chez les Diables Rouges qui repartent sur des bases similaires pour les deux années à venir L’impatience se lisait dans le regard de Hans Vanaken. Le Brugeois n’avait, au moment de son passage devant la presse, pas encore eu le temps de vraiment prendre ses marques à Tubize.
Arrivé une demi-heure à l’avance en bon élève ("avec les files belges on ne sait jamais"), il a juste pu croiser Thibaut Courtois, Matz Sels et Leandro Trossard, qu’il a connus par le passé.
"J’essaie de rester calme et de faire la part des choses, mais c’est un peu comme un premier jour d’école, sourit-il. Je suis impatient de voir le niveau des entraînements. Vais-je garder mon maillot ? Si je peux, oui. Ça fera un souvenir au cas où c’est la dernière fois pour moi (grimace)."
Ses premières foulées avec les Diables, il les a effectuées aux côtés de Leandro Trossard, Birger Verstraete et Timothy Castagne. Les nouveaux venus ont pris le pli de se connaître un peu mieux avant de s’ouvrir au reste du groupe.
Roberto Martinez espère les voir rapidement s’intégrer à l’équipe, voire même prendre quelques minutes de jeu. "Je suis vraiment excité de voir comment ça va se passer avec eux, lance le sélectionneur. J’espère pouvoir faire mes six changements vendredi et donner une opportunité à plusieurs joueurs de se montrer."
Pour les cadres, le retour au pays était une occasion de revoir les copains après plus d’un mois sans se croiser. "Non, on n’en a pas marre de les voir, sourit Witsel. Au contraire, c’est à chaque fois un plaisir de venir ici."
Surtout qu’il n’y aura pas de répit pour les Diables. Après l’Écosse, on passe directement aux choses sérieuses en Islande avec un premier match de Nations League.
Le choix d’aller affronter le pays de son épouse est lié au souhait de Roberto Martinez de s’habituer au jeu spécifique et défensif des Islandais.
"Alex Mc Leish, le sélectionneur écossais, organise bien ses équipes. L’Écosse est une équipe compétitive qui va jouer organisée et physique. J’attends une équipe courageuse qui nous rendra les choses difficiles. Son style est proche de celui de l’Islande."
Ces deux rencontres lancent un nouveau cycle que Roberto Martinez espère dans la continuité du premier. "En allant encore plus loin. Nous avons notre style à nous, reconnaissable, notre philosophie de jeu, notre esprit de gagnant. Nous avons fixé des standards élevés et j’espère les étendre aux espoirs et aux autres jeunes. Ils sont l’avenir de la sélection nationale."
Il aura pour première mission de s’occuper de ses joueurs avant de penser aux jeunes. Il ne s’inquiète toutefois pas d’une possible baisse de régime post-Coupe du Monde.
"Je connais les gars et je peux vous dire qu’ils sont motivés. La Ligue des Nations permet d’avoir autant de matches qu’avant mais avec plus d’enjeu. C’est idéal selon moi. Puis, je peux vous certifier qu’après les émotions du Mondial et la réception à Bruxelles, les gars n’ont pas l’intention de baisser leurs standards de jeu."