Les Diables peuvent rapporter gros à la Fédération
- Publié le 15-06-2018 à 06h49
- Mis à jour le 15-06-2018 à 10h18
Les Diables peuvent faire gagner beaucoup d’argent à la Fédération. "En cas de qualification pour les quarts de finale, on compte sur un bénéfice minimal de 3 millions d’euros", explique Gérard Linard, le président de l'Union belge.
Chaque qualification ultérieure ferait considérablement monter cette somme. Hors Coupe du Monde, la direction a prévu un bénéfice modeste de 500.000 euros. Grâce à ces gains du Mondial, le bénéfice total s’élèvera à 3,5 millions... au moins.
Le résultat sera en contraste total avec celui réalisé après le Mondial 2014 au Brésil : les chiffres y étaient dramatiques. Au lieu de profiter de la folie autour des Diables, un déficit de 200.000 euros était affiché. Suite au C4 du CEO Steven Martens, une politique d’austérité financière avait été installée par l’actuel président, Gérard Linard. Malgré la déception sportive de l’Euro 2016, la Fédération avait pu déclarer un bénéfice de 2,3 millions en 2016. En 2017 - sans grand tournoi - elle a déclaré un gain de 1,8 million. Elle doit ce chiffre à un subside de l’UEFA et à des dépenses mieux maîtrisées.
2018 doit donc faire résonner les caisses de l’Union belge. En partie grâce à Roberto Martinez. Contrairement à Marc Wilmots, il ne réclame pas d’avion avec plus d’espace pour les jambes, il loge ses Diables à Tubize et non pas dans un hôtel cinq étoiles et il n’a pas organisé de stage de préparation à l’étranger. Pour couronner le tout, les primes ont été revues à la baisse. Les banquiers de l’UB ont le sourire.