Les Diables n'ont rien à envier à nos "amis" français (COMMENTAIRE)

Quand il s’agit de sport, la plupart des Belges ont un réflexe conditionné : ils espèrent que la France va se planter ! On a pu voir cela, par exemple, lors du fiasco des Bleus lors des Mondiaux 2002 et 2010. Ou encore à chaque Roland-Garros, quand un joueur français très ambitieux finit par se viander en première semaine.

La proximité linguistique et culturelle entre nos deux pays s’arrête visiblement pour beaucoup à la frontière du sport. C’est difficile d’expliquer d’où ça vient mais c’est un fait évident, amplifié aujourd’hui par les réseaux sociaux.

Il y a, nous aussi, certaines choses qui nous agacent parfois autour du sport français. Comme le chauvinisme exacerbé de certains commentateurs. Ou la façon que peuvent avoir certains de nous appeler “nos amis belges”, d’un air condescendant, alors qu’on ne les connaît ni d’Eve ni d’Adam… On serait très curieux d’entendre et de voir la tête de ces personnes-là en cas d’élimination des Bleus mardi.

Mais à nos yeux, ce n’est pas une raison suffisante pour détester la France du sport dans sa globalité. Elle est un modèle dans bien des domaines et nous ferions bien de nous en inspirer, plutôt que de la jalouser.

Certes, en football, les Diables n’ont aujourd’hui rien à envier à l’équipe de France. Mais celle-ci reste une grande nation du football, qu’il faut respecter. Dans un contexte jamais évident, avec des médias qui ne cessent de chercher la petite bête, les Bleus ont trouvé une certaine stabilité. On préfère voir une France comme ça qu’une France en crise. Cela rendra notre… qualification pour la finale encore plus savoureuse. Ah, nos amis français…