Le débrief de Yannick Ferrera sur la défaite des Diablotins: "L’équipe a montré certaines limites mentales"
Notre consultant Yannick Ferrera revient sur la défaite des Espoirs belges face à la Pologne.
- Publié le 17-06-2019 à 11h49
- Mis à jour le 18-06-2019 à 18h49
Notre consultant Yannick Ferrera revient sur la défaite des Espoirs belges face à la Pologne.
1) Les Diablotins ont montré des limites mentales. "Le manque d’efficacité durant la première demi-heure a été le problème principal de la Belgique, qui avait bien débuté la rencontre. Mais le 1-1 a rendu une confiance totale aux Polonais. Si Schrijvers avait inscrit le 0-2, les Diablotins l’auraient peut-être emporté 0-4 ou 0-5. Mais à 1-1, l’équipe a montré certaines limites mentales en perdant le fil de la rencontre. On a senti aussi un peu d’énervement et de frustration, ce qui n’est jamais bon dans ce genre de situations. La suite du tournoi s’annonce compliquée vu la qualité des adversaires mais c’est aux joueurs de montrer qu’ils ne sont pas juste contents d’être qualifiés."
2) Zurkowski était dans un no man’s land. "Sur le 1-1, les défenseurs ne jouent pas mal le coup. À partir du moment où un joueur avance, le défenseur central ne peut pas sortir de position, sauf où moment où il arme sa frappe, comme Wout Faes l’a fait. Mais le ballon est passé entre ses jambes. Ce qui est plus problématique, c’est que le médian polonais se retrouve dans une espèce de no man’s land car tous les médians ont dézoné. Cela lui permet de frapper. Quant à Jackers, il réagit tard car il anticipe peut-être une déviation. Mais alors, il doit être capable d’exploser comme un chat, ce qu’il n’a pas fait."
3) La chaleur n’a pas aidé. "La rencontre s’est déroulée sous plus de 30 degrés ce qui explique que le rythme de la rencontre était assez lent. L’équipe polonaise attendait en bloc médian mais la Belgique n’a pas spécialement montré la volonté d’être dominante, ce qui peut paraître surprenant dans le sens où c’était le match à gagner avec l’affrontement entre l’Italie et l’Espagne. La chaleur a peut-être joué là-dessus."