Le bulletin des Diablotins après l'Euro: De Wolf premier de classe, Bastien, Bornauw et Verschaeren parmi les meilleurs
Sur les 23 joueurs présents en Italie, seuls trois n'ont pas disputé la moindre minute : le gardien Jens Teunckens et les défenseurs Jur Schryvers et Dries Wouters. Retour sur les performances des 20 autres éléments.
- Publié le 23-06-2019 à 15h47
- Mis à jour le 24-06-2019 à 07h07
Sur les 23 joueurs présents en Italie, seuls trois n'ont pas disputé la moindre minute : le gardien Jens Teunckens et les défenseurs Jur Schryvers et Dries Wouters. Retour sur les performances des 20 autres éléments.
Satisfaisant
Ortwin De Wolf : 2 matchs sur 3 (180 minutes sur 270). 5 buts encaissés. Note : 6,8/10
Propulsé titulaire dès le deuxième match, il a dégagé nettement plus d'assurance et de sérénité. Il encaisse cinq buts ? Ses nombreuses parades permettent de compenser. A tout pour s'imposer comme l'un des bons gardiens de Pro League.
Samuel Bastien : 2 matchs sur 3 (149 minutes sur 270). Note : 6,3/10
Que ce soit contre l'Italie ou l'Espagne, il a soulagé l'entrejeu par son volume de courses assez impressionnant. Volontaire, accrocheur, il lui reste à franchir un cap dans l'utilisation du ballon pour s'imposer encore plus haut.
Sebastiaan Bornauw : 2 matchs sur 3 (180 minutes sur 270). 1 but. 6,3/10.
Aligné lors des deux derniers matchs, il a signé son entrée dans le tournoi par un but de raccroc mais un but quand même. Sans forcément dégager beaucoup d'assurance, il a fait ses matchs, se montrant solide en donnant dans la sobriété, sans fioriture dans ses relances.
Yari Verschaeren : 2 matchs sur 3 (58 minutes sur 270). 1 but. Note : 6/10
Le petit prodige a quitté le tournoi sur un exploit personnel avec ce but exceptionnel contre l'Italie qui lui a permis de marquer les esprits. Un peu en deça contre la Pologne, il a prouvé qu'il pouvait incarner le futur de cette équipe.
Orel Mangala : 3 matchs sur 3 (179 minutes sur 270). Note : 6/10
La plus grosse révélation du tournoi. Dans la foulée de sa belle saison en Allemagne, le milieu a montré des prédispositions évidentes dans la récupération du ballon mais aussi dans son utilisation. Tout en répondant présent dans l'impact physique. Un éventail aussi large que complet.
Francis Amuzu : 2 matchs sur 3 (42 minutes sur 270). Note : 6/10.
Entré en jeu à deux reprises, il l'a fait avec envie, mordant et dynamise en percutant dans son couloir. Reste désormais pour lui à aussi bien finir ses actions qu'il ne les commence. Mais son potentiel est évident.
Alexis De Sart : 1 match sur 3 (12 minutes sur 270). Note : 6/10
Exemplaire dans l'attitude malgré un temps de jeu restreint, trop peut-être d'ailleurs. Son entrée volontaire contre l'Espagne aurait mérité de trouver un prolongement contre l'Italie.
Moyen
Siebe Schrijvers : 3 matchs sur 3 (270 minutes sur 270). 1 passe décisive. Note : 5,8/10
Le symbole du manque d'efficacité des Diablotins. Plus que contre l'Espagne où il a manqué de lucidité après avoir beaucoup donné, il regrettera longtemps ses occasions manquées devant les Polonais. Il aurait pu tout changer. Sinon ? D'une discipline collective impressionnante, il s'est sacrifié pour l'équipe.
Elias Cobbaut : 3 matchs sur 3 (270 minutes sur 270). 5,7/10
à un poste de défenseur central qui n'est pas le sien, il s'en est plutôt bien tiré contre la Pologne. De retour sur le côté gauche ensuite, il a plutôt bien verouillé et animé son couloir devant l'Espagne avant de livrer un gros duel à Chiesa devant les Italiens. Sans être ridicule. Loin de là.
Peut mieux faire
Rocky Bushiri : 1 match sur 3 (90 minutes sur 270). Note : 5,5/10
La puissance qu'il dégage dans les duels est impressionnante. Animé du souci de bien faire, il a mis un peu de temps avant de se situer contre l'Italie où il a formé une charnière centrale expérimentale avec Bornauw. Parfois un peu hésitant à la relance, il s'en est plutôt bien tiré même s'il n'était pas à distance d'intervention face à Cutrone sur le deuxième but.
Dodi Lukebakio : 3 matchs sur 3 (270 minutes sur 270). Note : 5,5/10. 1 passe décisive.
Très exigeant avec lui-même, il ressortira forcément un peu frustré par ce tournoi. Où il a plus joué dans l'axe que sur le côté. Son profil fait de lui un avant-centre atypique, pas forcément à l'aise dos au but mais redoutable dans la profondeur où il a manqué une belle opportunité contre l'Italie en début de match.
Isaac Mbenza : 3 matchs sur 3 (175 minutes sur 270). 1 passe décisive. Note : 5,3/10
Il a quitté les Espoirs sur une exclusion où il paye sa volonté de défendre. Offensivement, il amène l'ouverture du score contre la Pologne. Ensuite, il a d'abord défendu et il est apparu aussi un peu émoussé physiquement par la répétition des efforts.
Dion Cools : 3 matchs sur 3 (270 minutes sur 270). 1 but et 1 passe décisive. Note : 5,2/10
En l'espace d'une semaine, il a disputé trois matchs dans leur intégralité, contre un seul sur toute la saison avec Bruges. Buteur contre la Pologne, passeur décisif devant l'Espagne, il a rappelé qu'il était plus productif offensivement que défensivement où se situe sa grosse marge de progression, son duel perdu devant Bielik sur le deuxième but polonais pèse lourd.
Wout Faes : 2 matchs sur 3 (180 minutes sur 270). Note : 5/10
Orphelin de Zinho Vanheusden, il avait à coeur d'assumer ce rôle de leader défensif. Il a beaucoup donné de la voix contre la Pologne mais a parfois été aussi en difficulté dans l'impact. Nettement plus à l'aise devant les Espagnols où il a diffusé plus de sérénité. Attendu comme l'un des leaders de la nouvelle génération.
Alexis Saelemaekers : 2 matchs sur 3 (75 minutes sur 270). Note : 5/10
Aligné à un poste de milieu droit qui n'est pas forcément le sien, il a affiché sa bonne volonté contre l'Italie tout en mesurant aussi le chemin qui lui reste à parcourir.
Stéphane Oméonga : 1 match sur 3 (59 minutes sur 270). Note : 5/10
Loué pour son état d'esprit irréprochable, il s'est beaucoup battu face à l'Italie dans un match forcément particulier pour lui. S'il s'est démultiplié à la récupération, il a parfois manqué de justesse dans l'utilisation du ballon.
Décevant
Bryan Heynen : 3 matchs sur 3 (258 minutes sur 270). Note : 4,7/10
Peut-être la plus grosse déception du tournoi. Lors des deux premiers matchs, le milieu a été d'une discrétion rare. Et contre l'Italie, alors qu'il était bien dans sa rencontre, sa responsabilité est engagée sur l'ouverture du score. En-dessous physiquement, il a été dépassé dans la vitesse d'exécution.
Aaron Leya Iseka : 2 matchs sur 3 (84 minutes sur 270). Note : 4,5/10
Le costume d'avant-centre titulaire s'est avéré un peu trop large pour ses épaules pourtant musculeuses. S'il a débloqué la situation contre la Pologne sur sa seule opportunité, il a souffert dans les duels. Et surtout, son entrée en jeu contre l'Espagne qui aurait pu, qui aurait dû tout changer reste en travers en raison de ses mauvais choix.
Nordin Jackers : 1 match sur 3 (90 minutes sur 270). 3 buts encaissés. Note : 4/10
Sa première mi-temps contre la Pologne symbolise le paradoxe l'entourant. S'il a manqué de réactivité sur cette frappe lointaine qu'il a eu le temps de voir venir, il a sorti un réflexe étonnant ensuite devant Kownacki. Trop irrégulier alors qu'il s'était mis beaucoup de pression vu l'incertitude pesant sur son avenir, il a logiquement perdu sa place.
Casper De Norre : 1 match sur 3 (90 minutes sur 270). Note : 4/10
Lui qui avait profité de la blessure d'Elias Cobbaut pour s'imposer sur le côté gauche de la défense a déçu. Fantomatique contre la Pologne où il a souffert défensivement sans apporter grand-chose offensivement, il a logiquement perdu sa place.