L’amour des Diables, même lors d’un rencard anodin
Un édito de Benoît Delhauteur.
- Publié le 09-06-2019 à 10h06
- Mis à jour le 09-06-2019 à 11h26
Un édito de Benoît Delhauteur.Il n’y a jamais eu match. Normal : pour assister à une rencontre de football, il faut deux équipes. Sans manquer de respect aux Kazakhs, ils accusaient une différence de niveau bien trop importante pour pouvoir jouer le même sport que les Diables. C’est aussi le mérite d’Eden Hazard et de ses équipiers : ils ont été sérieux. Roberto Martinez a insisté sur le fait qu’il ne fallait pas se laisser distraire par les transferts en cours des uns et des autres et il a été entendu.
Vu l’absence de suspense, on aurait pu comprendre que certains aient du mal à s’enthousiasmer. Mais le public du stade Roi Baudouin - et à travers lui sans doute la plupart des supporters belges - est amoureux de ses Diables et il l’a chanté et montré pendant une bonne partie du match et pas seulement pour mettre Eden à l’honneur.
À la sortie de l’Euro 2016, l’équipe nationale et ses supporters avaient connu une fameuse crise de couple. Liée à l’élimination, mais aussi à l’attitude des joueurs. Aujourd’hui, le couple vit à nouveau sur son petit nuage. Même un rencard en apparence anodin, un soir venteux de juin, est utile pour entretenir la flamme. L’amour des Diables…