Johan Walem: “C’est dur à avaler”

Johan Walem a pu mesurer la distance qui sépare encore les Diablotins du “niveau supérieur” incarné par l’Espagne… et l’Italie.

Maxime Jacques
Johan Walem: "Il ne nous a pas manqué grand chose"
©BELGA

Johan Walem a pu mesurer la distance qui sépare encore les Diablotins du “niveau supérieur” incarné par l’Espagne… et l’Italie.

De la déception mais aussi une certaine forme de satisfaction. Johan Walem oscillait entre deux sentiments après la cruelle défaite des Diablotins face à l’Espagne, ce mercredi. “C’est un sentiment difficile à décrire car en tant que coach, on veut toujours analyser la rencontre le plus rapidement possible”, indiquait-il lors de la conférence de presse d’après-match. “Mais que ce soit face à l’Espagne ou face à la Pologne, dimanche dernier, je constate une chose : nous sommes toujours battus sur des détails. C’est ça, le top niveau européen. C’est évidemment dur à avaler pour le groupe. Mais je leur ai dit que je ne leur en voulais pas, que du contraire. On doit continuer à travailler pour réduire au maximum la marge d’erreur.”

Mais il faut aussi retenir ce qui a été positif. “On a essayé de rester dans notre structure et je pense que nos mouvements étaient bons. On a embêté sérieusement cette équipe d’Espagne mais il nous a manqué le dernier geste, face à une équipe de niveau supérieur, qui a dans son rang des joueurs de niveau supérieur, comme Ceballos, qui est un médian confirmé et qui a été phénoménal à l’une ou l’autre reprise.”

Ce niveau supérieur, l’Italie l’a atteint également et sera le prochain adversaire des Belges, samedi, lors du dernier match de groupe. “Mais je pense qu’il faut d’abord que les joueurs consacrent un peu de temps à leur famille, pour se changer les idées. On verra ensuite dans quel état ils sont lors du décrassage de demain puis dans les heures à venir. Cette rencontre face à l’Italie sera une belle manière de montrer que nous ne sommes pas là par hasard et que nous pouvons, nous aussi, rivaliser avec les équipes de haut niveau. Ce tournoi est une expérience unique, tant pour les joueurs, que pour moi en tant qu’entraîneur. Je grandis à chaque rencontre et j’ai très envie de me mesurer à cette équipe italienne.”

Face à laquelle le coach belge pourrait effectuer plusieurs changements dans son onze de base. “Je vais évaluer le niveau de fatigue de mes joueurs. Je sais que tout le monde a envie de jouer et je n’ai pas peur de changer trois, quatre ou cinq joueurs car je sais que ceux qui seront sur le terrain donneront tout pour être à la hauteur de ce qui est, pour eux, un événement. Nous allons jouer devant un stade plein, avec plus de 20 000 spectateurs dans les tribunes. Et cela restera un souvenir à vie pour tout le monde.”

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