Euro U21: les Diablotins vont regretter cette défaite contre la Pologne...
Punis par des Polonais beaucoup plus efficaces, les hommes de Johan Walem sont déjà en fâcheuse posture…
- Publié le 17-06-2019 à 06h54
- Mis à jour le 18-06-2019 à 18h49
Punis par des Polonais beaucoup plus efficaces, les hommes de Johan Walem sont déjà en fâcheuse posture… Au coup de sifflet final, ils sont restés prostrés. Immobiles de longues secondes, les mains sur les genoux ou sur les hanches. Assommés non par la chaleur étouffante qui écrase l’Italie ces derniers jours mais par cette claque assénée par la Pologne venue doucher leurs espoirs après seulement un match. Celui qu’il ne fallait pas perdre pour survivre dans ce groupe de la mort.
Rien n’est perdu, mais tout est devenu encore un peu plus compliqué pour les Diablotins. Tout avait pourtant très bien commencé. Mais tout a aussi très mal fini. Ce qui dessine en creux l’absence de révolte psychologique de ce groupe à qui Vanheusden et Dimata ont manqué. Cruellement manqué dans les deux zones de vérité.
L’entame a pourtant été prometteuse, avec un temps fort ponctué de cette ouverture du score de Leya Iseka sur l’un des rares débordements tentés et réussis par Mbenza (16e). Mais elle n’a pas résisté à ce but venu de nulle part, à cette frappe de Zurkowski qui a fait très mal (26e).
Une égalisation qui doit au moins autant au déficit de placement de la paire de récupérateur Heynen - Mangala qu’au manque d’explosivité de Jackers (26 e ). Et si le gardien de Genk s’est en partie rattrapé avec ce joli réflexe devant Kownacki (45 e ), il n’a rien pu faire sur la tête de Bielik, sorti victorieux de son duel sur corner avec Cools (52 e ) avant que son arrière-garde ne l’abandonne totalement sur un troisième but de Szymanski (79 e ), les quatre défenseurs se partageant les responsabilités.
Confirmant au passage la friabilité de cette équipe qui tourne depuis quatre rencontres à un tarif de trois buts encaissés par match. Trop, beaucoup trop.
Comment espérer quelque chose s’il faut marquer au moins trois fois pour ne pas perdre ? Poser la question revient à répondre.
Parce que là où les Polonais ont marqué trois fois sur quatre occasions, le ratio des Diablotins est quasiment inverse. Ce qui ne pardonne pas à ce niveau. La réussite a joué, sur cette frappe sur le poteau de Mangala (14e) mais au final, Grabara, après sa parade devant Schrijvers (16e) a vu ensuite les tentatives du capitaine (33e et 60e), de Lukebakio (34e) ou Cobbaut (58e) passer à côté, devant patienter jusqu’à cette frappe d’Amuzu pour effectuer un second arrêt (86e) alors que Cools, de la tête (84e), avait ranimé l’espoir d’un renversement de situation qui n’a jamais pris forme.
Tout en semant les graines d’une révolte qui devra être autrement plus intense mercredi face à l’Espagne et son armada de stars.