Eden Hazard, l'ouvre-boîte des Diables
La victoire tranquille contre l’Égypte a confirmé une chose : une grande Coupe du Monde des Diables passera obligatoirement par un grand Hazard. Sans lui, notre équipe nationale en deviendrait presque banale.
- Publié le 07-06-2018 à 12h06
- Mis à jour le 07-06-2018 à 14h18
La victoire tranquille contre l’Égypte a confirmé une chose : une grande Coupe du Monde des Diables passera obligatoirement par un grand Hazard. Sans lui, notre équipe nationale en deviendrait presque banale. Tirer des conclusions définitives d’un match de préparation est toujours hasardeux. Comparer deux matches amicaux l’est tout autant. L’Égypte de mercredi n’était, en plus, pas le Portugal de samedi. L’organisation était là mais le talent beaucoup moins. Mais ce duel face aux hommes d’Hector Cuper a quand même eu le mérite de confirmer une tendance forte : à la Coupe du Monde, tout notre jeu sera basé sur le génie d’Eden Hazard.
Devant un Heysel à moitié vide, notre numéro 10 a illuminé la première période. Il a amené le premier but d’une frappe croisée qui a permis à Lukaku d’inscrire son 34e but international au rebond. Puis il a marqué lui-même le deuxième, après un bon travail de Carrasco à la récupération.
Mais il n’y a pas eu que ces deux buts, offrant un succès tranquille aux Diables, renforcé en toute fin de partie par Fellaini. Eden Hazard était le seul à savoir faire la différence mercredi. Même face à deux Égyptiens, il était insaisissable. Mertens semblait fatigué et De Bruyne, un étage plus bas, sert plus de rampe de lancement que d’ouvre-boîte.
La bonne nouvelle , c’est qu’Hazard est en grande forme. Malgré une saison copieuse en Premier League, il semble prêt physiquement à digérer une Coupe du Monde en dessert. La moins bonne nouvelle, c’est qu’on voit mal comment ces Diables pourraient croire à la victoire finale s’il arrive un pépin à Hazard.
Malgré tous les autres grands noms qui s’additionnent sur la pelouse, l’équipe belge redeviendrait presque banale sans le génie du Brainois. Januzaj a le potentiel mais devra encore manger beaucoup de tartines pour avoir la même influence qu’Hazard.
En seconde période, les Diables ont eu beaucoup de mal à créer du danger. L’homme le plus dangereux sur le terrain s’appelait… Trezeguet. Oui, celui qui a échoué à Anderlecht mais qui s’est remarquablement relancé en Turquie cette saison.
Le temps lourd et les quatre changements effectués par Martinez à la pause ont un peu cassé le rythme du match mais l’absence d’Hazard était flagrante quand même.
Ces Diables sans Eden peuvent faire mal en contre-attaque avec la vision du jeu de De Bruyne et la vitesse de nos flèches offensives. Mais en Russie, on devra surtout contourner des murs, voire des barrages dignes d’Assouan. Et si Hazard n’est pas là ou pas bien, on voit mal qui pourra servir de plan B.
Alors, les Belges n’ont plus qu’une seule chose à faire : croiser l’index et le majeur pour que le mauvais œil ne frappe Eden. Comme le stade l’a craint au bout de quelques secondes de jeu quand Hamed a séché notre superstar avant qu’elle ne se relève sous les vivas du public. Ouf, il est toujours debout.
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