Dembélé, la Chine lui va si bien

Après Axel Witsel et Yannick Carrasco, un troisième Diable s’apprête à découvrir la Super League chinoise.

Dembélé, la Chine lui va si bien

Après Axel Witsel et Yannick Carrasco, un troisième Diable s’apprête à découvrir la Super League chinoise.

Ce jeudi, Moussa Dembélé a signé trois ans en faveur du Guangzhou RF, dixième du dernier championnat, basé dans le sud du pays, à Guangdong, avec sur son banc le légendaire meneur de jeu yougoslave Dragan Stojkovic.

Mais là où les passages de Witsel et Carrasco en Chine avaient été perçus comme des coups d’arrêt à leur progression sportive, celui de Dembélé, suit une autre voie. Pas financièrement - tout le monde se retrouve dans cette opération, que ce soit Tottenham qui a empoché 12 millions d’euros pour un joueur qui n’avait plus que six mois de contrat ou Dembélé qui a signé le dernier gros contrat de sa carrière avec plus de 10 millions par an - non, mais bien sportivement.

À bientôt 32 ans (en juin), l’Anversois a vu son corps souffrir, l’empêchant d’exprimer l’intégralité de son talent au travers de 50 blessures (essentiellement mineures) ces huit dernières années.

Autant de signaux lui faisant comprendre qu’il n’était plus capable de répéter les efforts en Premier League. Avec une honnêteté désarmante, le milieu l’avait avoué fin 2017 déjà : "Je ne pense pas qu’il y ait un seul joueur qui joue en étant à 100 %, sans le moindre petit souci. Toute ma carrière, j’ai joué avec des petites choses." Et notamment avec ses soucis récurrents à la cheville que plusieurs opérations ou protocoles de soins, le dernier en date cet hiver au sein de la clinique Aspetar au Qatar, n’ont pas forcément résolu.

Des pépins qui l’ont empêché de s’exprimer en Angleterre mais qui devraient nettement moins le gêner en Chine où un exil ne signifie pas forcément la fin de sa carrière internationale, Yannick Carrasco ou Axel Witsel peuvent en attester.

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