Débuts courts, mais intenses pour Praet avec Leicester
Le Diable a vécu ses vingt premières minutes dans la peau d’un Fox.
- Publié le 19-08-2019 à 09h22
- Mis à jour le 19-08-2019 à 09h41
Le Diable a vécu ses vingt premières minutes dans la peau d’un Fox. On imaginait Youri Tielemans et Dennis Praet saliver d’avance à l’idée de voir leur duo anderlechtois commencer l’aventure à Leicester lors d’un choc face à Chelsea. Mais les choses ne se sont pas déroulées comme prévu.
Déjà parce que Brendan Rodgers a décidé de se passer de l’ancien joueur de la Sampdoria, arrivé il y a dix jours à peine en Angleterre. Ensuite parce que la première période s’est révélée être totalement à l’avantage de Chelsea (sans Michy Batshuayi, qui était en tribunes).
Rapidement menés au score suite à une boulette de l’ancien Genkois Wilfried Ndidi, les Foxes n’avaient alors rien de renards rusés. Encore moins Tielemans, trop timoré et peu inspiré face aux Londoniens. À sa décharge, le Belge n’était pas le seul à jouer un ton en dessous de son registre habituel.
Changement de décor en seconde période, où Leicester est finalement sorti de sa tanière. Tout comme Tielemans, plus en vue à la reprise, mais sans être transcendant néanmoins.
À vingt minutes de la fin du match, Dennis Praet entrait à son tour. Et très vite, il se mettait en évidence en résistant à Cesar Azpilicueta pour céder le ballon à Christian Fuchs, qui centrait pour James Maddison. L’Anglais loupait le cadre alors qu’il disposait là d’une occase en or de prendre l’avantage après l’égalisation de Ndidi sur corner (73e). Rebelote quelques minutes plus tard au moment de lancer Maddison, à nouveau. Celui-ci servait alors Jamie Vardy, qui lui-même manquait le but (77e). Une dernière frappe de Tielemans repoussée par Kepa n’y changeait rien (88e), Leicester devait se contenter d’un nul et rentrer à la maison avec le goût de la frustration sur la langue.
"On est évidemment déçu, car on n’a pas gagné, mais dans l’absolu, on doit être satisfait et encouragé par notre performance", relativisait le coach Rodgers après le match. Sans doute pas encore habitué au foot à l’anglaise, Praet pouvait également se montrer content de sa prestation, lui qui avait prouvé qu’il avait du répondant physique, en plus de cette capacité à lire le jeu qui avait poussé son nouvel employeur à claquer 20 millions d’euros sur lui.