Comment Michy Batshuayi a surmonté les coups durs
Déçu de ne pas être plus utilisé lors du dernier rassemblement, l’attaquant va recevoir sa chance.
- Publié le 15-11-2018 à 08h21
- Mis à jour le 15-11-2018 à 15h24
Déçu de ne pas être plus utilisé lors du dernier rassemblement, l’attaquant va recevoir sa chance. Une crise ? Mais quelle crise ? Michy Batshuayi a débarqué à Tubize, ce lundi, d’un pas léger, son éternel sourire imprimé sur le visage avec son look qui, comme d’habitude, a fait le bonheur des photographes.
Sportivement, la semaine qui venait de s’achever n’avait pas forcément été la plus faste de la carrière de l’attaquant qui avait dû se contenter de 17 minutes à Gérone avant d’être scotché sur le banc en Ligue des champions contre les Young Boys, puis de ne pas figurer dans le groupe contre Getafe.
Son entraîneur, Marcelino, a tenu à dédramatiser la situation. "Je ne suis pas mécontent de Batshuayi, je suis toujours positif. J’essaie d’aider, de transmettre", a-t-il indiqué. Un message d’encouragement bienvenu pour l’attaquant qui a conscience de traverser une période plus compliquée. Dont la génèse remonte au rassemblement précédent des Diables.
Flash-back. Batshuayi avait rallié Tubize, en octobre, porté par une forme ascendante. Le plan échafaudé par le staff de Valence portait doucement mais sûrement ses fruits.
La première partie a consisté notamment à assécher encore un peu plus le joueur qui affiche pourtant un taux de masse graisseuse très bas (moins de 5 %) en lui faisant perdre entre 4 et 5 kilos pour le faire gagner en mobilité et mieux s’adapter au jeu espagnol.
La seconde visait à l’amener à gommer son déficit de repères collectifs lié à son arrivée tardive dans un groupe qui s’entraînait déjà ensemble depuis quatre semaines.
Les pièces du puzzle ont commencé à s’imbriquer au début de la campagne de Ligue des champions avec une première titularisation contre la Juventus le 19 septembre.
Un premier but a suivi une semaine plus tard contre le Celta Vigo. Puis des promesses dans le contenu lors de l’enchaînement Real Sociedad - Manchester United - FC Barcelone entre le 29 septembre et le 7 octobre. Un triptyque encourageant avant donc de retrouver les Diables en octobre. Pour ne jouer une nouvelle fois qu’une mi-temps en amical contre les Pays-Bas.
Le coup a été rude à encaisser pour le joueur, vu le manque de considération que semble lui accorder Roberto Martinez qui l’avait déjà laissé sur le banc en Islande, début septembre, alors qu’il avait inscrit deux buts quatre jours plus tôt en Écosse.
Un choix qui avait suscité l’interrogation de certains autres joueurs vu la qualité des entraînements de Batsman qui, légitimement, éprouve des difficultés à comprendre la situation. Et qui explique en partie depuis cette période plus complexe rendue encore plus délicate par les difficultés collectives de Valence où d’autres cadres, comme l’international espagnol Rodrigo, sont loin de leur niveau.
MB en a conscience, sait qu’il doit encore faire plus pour inverser la tendance. Mais ne s’affole pas. Puise dans son passé des motifs de confiance, lui qui a vécu des passes nettement plus délicates.
En se relevant à chaque fois grâce à un même mode opératoire qui se résume en un mot : le travail. Pour décupler un appétit encore plus grand.