Comment Meunier a agacé le PSG

Depuis plusieurs mois, le PSG fait la sourde oreille aux appels du pied de Thomas Meunier qui souhaite prolonger son contrat. Le Diable rouge risque donc de devoir faire ses valises cet été. Voici ce qui dérange, à Paris...

Nos confrères de L'Equipe dévoilent en effet les coulisses de derniers mois chaotiques. Outre quelques "likes" maladroits sur les réseaux sociaux, qui lui ont valu beaucoup de remontrances des supporters parisiens, plusieurs choses ont agacé ses dirigeants et même ses équipiers, en interne. "Il a fait ce qui lui était demandé pendant sa convalescence mais pas davantage", précise le quotidien français. Avant de dévoiler que Meunier avait loupé plusieurs rendez-vous au Camp des Loges à cause d'un avion bloqué à Manchester, au lendemain d'un match de ManU qu'il était allé voir à Old Trafford. 

Selon L'Equipe, le Diable n'entretient pas spécialement de bons rapports avec le clan brésilien dans le vestiaire, notamment parce qu'il trouvait que la concurrence avec Dani Alves pour le poste d'arrière droit la saison dernière était biaisée par l'amitié entre Alves et Neymar. Ses coéquipiers auraient également peu apprécié le fait qu'il "entre avec son fils dans le vestiaire énervé du PSG après la finale de Coupe de France perdue contre Rennes". Pour rappel, Meunier était blessé et avait pris place dans les tribunes du Stade de France pour cette finale. 

Sur le plan purement sportif, Meunier avait débuté la saison comme titulaire indiscutable avant un match compliqué, le 6 novembre, contre Naples en Ligue des Champions. Tuchel l'avait recadré à deux reprises avant de le sortir du terrain et de le rétrograder dans la hiérarchie. 

Antero Henrique, directeur sportif du PSG, n'a visiblement jamais été le plus grand fan de Meunier. Il dispose désormais de suffisamment d'arguments pour se séparer du Diable, qui fut un temps convoité par... Manchester United, club qu'il supporte depuis son enfance. Voilà qui pourrait permettre un happy end. Le club français espère récupérer 25 millions d'euros dans l'affaire.