Ciman, Nainggolan et même Hazard: quand Martinez gagne du crédit au moment le plus inattendu

Le Mondial de haut vol des Diables rouges avait fait taire les critiques envers Martinez. Cette dernière semaine de l'année pourrait définitivement faire changer d'avis ses ultimes détracteurs…

Le Mondial de haut vol des Diables rouges avait fait taire les critiques envers Martinez. Cette dernière semaine de l'année pourrait définitivement faire changer d'avis ses ultimes détracteurs…

Vous vous souvenez de ce que vous avez fait durant le lundi de Pentecôte, cette année ? Allez, on vous aide: vous avez sûrement passé quelques minutes, au moins, à débattre de l'absence de Radja Nainggolan dans la présélection de Roberto Martinez pour la Coupe du monde. Les critiques envers le sélectionneur n'avaient jamais été aussi virulentes que ce jour-là.

Les anti-Martinez allaient remettre le couvert le 16 juin, à deux jours de Belgique-Panama. La raison de leur courroux ? Le retour au pays de Laurent Ciman, qui avait accompagné les Diables jusqu'au dernier moment en tant que joker médical. A Sotchi, ville qui accueillait Belgique-Panama le 18 juin, nous étions alors au contact de certains supporters dégoûtés par Martinez. L'un d'entre eux nous assurait même que c'était la faute du sélectionneur si peu de Belges faisaient le déplacement en Russie pour soutenir les Diables pour ce premier match: “Entre l’affaire Nainggolan et maintenant Ciman, qui est évincé au profit de deux canards boiteux, le coach s’est mis 90% du pays à dos. Le bon côté, c’est que notre Mondial sera réussi dans tous les cas : soit on fait de belles choses et c’est tant mieux, soit on le rate et Martinez sera évincé.”

Un mois plus tard, c'était la fête sur la Grand Place et le sélectionneur jouissait d'un crédit maximal. En cette semaine de fêtes de fin d'année, sa cote augmente un peu plus alors qu'il profite probablement de quelques jours de repos bien mérités. Cela a commencé par la rupture du contrat de Laurent Ciman à Dijon. Celui qui était pourtant une star de MLS n'a pas convaincu grand-monde dans le club de bas de classement en Ligue 1 et ira rapidement voir si l'herbe (mais aussi les infrastructures pour sa fille handicapée) n'est pas plus verte ailleurs.

Ce mercredi, c'est au tour de Radja Nainggolan de donner raison à Martinez. La presse italienne révèle que le Ninja est l'auteur d'une énième frasque avec un message vocal dans lequel il déclare "Je devrais foutre le bordel pour pouvoir partir" alors que sa situation à l'Inter Milan ne fait que se dégrader. Une nouvelle preuve, si besoin en était, qu'indépendamment de ses qualités sportives, Nainggolan est un cas très compliqué à gérer...

Coïncidence: la RTBF a choisi ce même jour pour diffuser sa dernière interview d'Eden Hazard. Le capitaine des Diables y revient sur le Mondial et ne tarit pas d'éloges pour son sélectionneur: "Contre le Brésil, le coach a mis en place une tactique que personnellement je n’avais jamais vue. Ce match contre le Brésil, c’est le coach qui le remporte à 95%".

On en connaît un qui devrait vivre un passage à l'an neuf le coeur léger...

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