Ces treize Diables en lutte pour les cinq dernières places dans les 23
Après la phase de qualification, 18 joueurs semblent certains de disputer l’Euro 2020. Les autres ont 7 mois pour gagner leur billet.
- Publié le 21-11-2019 à 06h36
- Mis à jour le 05-12-2019 à 10h47
Après la phase de qualification, 18 joueurs semblent certains de disputer l’Euro 2020. Les autres ont 7 mois pour gagner leur billet. La fête a été belle, mardi, sur la pelouse du Stade Roi Baudouin pour fêter la qualification parfaite (30 sur 30) et historique des Diables rouges pour l’Euro 2020. Mais à sept mois de l’évènement, il est déjà temps de penser à la liste des 23. Elle fera forcément des déçus. Sauf catastrophe ou blessure, 18 Diables rouges semblent déjà assurés de participer à l’Euro (Courtois, Mignolet, Casteels, Alderweireld, Kompany, Vermaelen, Vertonghen, Boyata, Meunier, Castagne, Tielemans, Witsel, De Bruyne, T. Hazard, E. Hazard, Mertens, Lukaku, Batshuayi). Les autres vont tout faire pour faire partie de l’aventure. Ils sont treize à lutter pour cinq places. Tour d’horizon des forces en présence.
Jason Denayer, 3 matchs joués en qualifications
Pourquoi il doit y croire : Roberto Martinez l’a aligné trois fois ces derniers matchs. Il est capable de jouer aux trois postes à l’arrière. Il est devenu un cadre de Lyon et arrivera à l’Euro avec un gros temps de jeu.
Pourquoi c’est compliqué : Il n’a pas eu un match facile face à Chypre avec un but pour sa pomme. Martinez a d’ailleurs éludé deux questions à son sujet mardi soir.
Leander Dendoncker, 0 match joué en qualifications
Pourquoi il doit y croire : Sa polyvalence a toujours été son arme. Il est le seul vrai 6 capable de jouer dans la défense. Il peut également être le joueur plus reculé de la défense si besoin. C’est d’ailleurs le poste qu’il a récemment occupé en club. Il fait partie du groupe depuis quelques années et s’épanouit en Premier League.
Pourquoi c’est compliqué : S’il continue de jouer en défense à Wolverhampton, il risque de reculer dans la hiérarchie de l’entrejeu. Un secteur de plus en plus concurrentiel. Et où le sélectionneur aime aligner des profils offensifs.
Elias Cobbaut, 1 match joué en qualifications
Pourquoi il doit y croire : Selon le sélectionneur, il a un profil rare proche de Vermaelen et Vertonghen. Il est le seul défenseur central gaucher après les deux cadres précités.
Pourquoi c’est compliqué : Il est encore jeune et doit apprendre ce nouveau job de défenseur central en club avant de pouvoir viser plus haut. Il est encore un léger cran en dessous des cadres pour prétendre à une place à l’Euro.
Brandon Mechele, 1 match joué en qualifications
Pourquoi il doit y croire : Il a l’habitude d’évoluer dans la défense à trois d’une équipe dominante au Club Bruges.
Pourquoi c’est compliqué : Il n’a joué qu’une petite minute lors de la phase de qualification, au Kazakhstan. Il est confronté à une énorme concurrence qui évolue dans des championnats plus huppés que le nôtre.
Dennis Praet, 4 matchs joués en qualifications
Pourquoi il doit y croire : Son match au Kazakhstan a convaincu. Il a été l’homme de la rencontre et a montré qu’il n’était plus le même qu’à Anderlecht. Il s’est endurci physiquement et mentalement et s’est transformé en numéro 8 travailleur et technique. Il a l’avantage de pouvoir évoluer un cran plus haut, comme mardi en fin de match.
Pourquoi c’est compliqué : Il a été moins exposé à la Sampdoria et n’est sous les spotlights que depuis son passage à Leicester il y a quelques mois. Cela lui vaut un petit retard sur d’autres. La concurrence est énorme dans l’entrejeu et il n’a pas eu beaucoup de temps de jeu.
Hans Vanaken, 2 matchs joués en qualifications
Pourquoi il doit y croire : Intéressant lors de ses titularisations face à Saint-Marin et à Chypre, il s’est bien intégré dans le système de Roberto Martinez, en tant que numéro 8. Il peut également évoluer un cran plus haut.
Pourquoi c’est compliqué : Quand tout le monde est là, il fait office de dernier choix derrière Kevin De Bruyne, Axel Witsel, Youri Tielemans et Dennis Praet. Et la liste des 23 n’est pas extensible.
Yannick Carrasco, 7 matchs joués en qualifications
Pourquoi il doit y croire : Il fait partie du groupe depuis longtemps. Et il a prouvé face à Chypre que son profil déroutant pourrait rendre de fiers services. Il reste l’un des joueurs belges les plus forts en un-contre-un et sa polyvalence est un atout.
Pourquoi c’est compliqué : S’il ne parvient pas à quitter la Chine en janvier, il pourrait perdre un peu de rythme et de crédit aux yeux du sélectionneur vu la longue trève chinoise (le championnat ne reprendra qu’en mars). Dans le cas contraire, il retrouvera un grand club européen, ce qui fera pencher la balance en sa faveur.
Nacer Chadli, 4 matchs joués en qualifications
Pourquoi il doit y croire : Il garde une image de héros depuis le match face au Japon et est un taulier du groupe. Il peut jouer à plusieurs postes et amener du muscle et de la taille, ce qui manque dans son secteur de jeu.
Pourquoi c’est compliqué : Il a régulièrement connu des pépins physiques et doit concurrencer Carrasco qui a connu deux bons rassemblements et qui pourrait revenir au top s’il est transféré cet hiver.
Yari Verschaeren, 3 matchs joués en qualifications
Pourquoi il doit y croire : Ses montées au jeu ont montré ses qualités. Il est technique, rapide et peut faire la différence seul.
Pourquoi c’est compliqué : Son profil est proche de celui de gars comme Mertens et E. Hazard. Le prendre signifie se priver de variété. Sa jeunesse est, dans ce cas-ci, un désavantage pour lui.
Adnan Januzaj, 2 matchs joués en qualifications
Pourquoi il doit y croire : Avec E. Hazard, il est le plus fort pour éliminer un joueur. Toujours utile dans les moments difficiles où il peut laisser parler sa technique. Martinez l’apprécie beaucoup pour cela et car il est le seul élément technique gaucher.
Pourquoi c’est compliqué : Sa situation à la Real Sociedad n’est pas idéale. Les Basques tournent à plein régime et il passe actuellement au second plan en club.
Leandro Trossard, 0 match joué en qualifications
Pourquoi il doit y croire : Devenu un habitué de la sélection nationale, il est en train de trouver ses marques avec Brighton, comme en témoigne son excellente prestation face à Norwich (1 but, 1 assist) au début du mois de novembre.
Pourquoi c’est compliqué : Freiné par des blessures lors des deux derniers rassemblements, Trossard a sans doute loupé une occasion de se montrer aux yeux du sélectionneur. Face à Saint-Marin, il aurait pu revendiquer du temps de jeu.
Divock Origi, 2 matchs joués en qualifications
Pourquoi il doit y croire : Son profil unique et polyvalent a toujours plu à Martinez. Si ses courbes de forme sont souvent irrégulières, il est un des meilleurs finisseurs de la sélection quand il est au top.
Pourquoi c’est compliqué : Il est confronté à une grosse concurrence en club, ce qui a inévitablement un impact sur sa forme.
Christian Benteke, 3 matchs joués en qualifications
Pourquoi il doit y croire : Il a prouvé qu’il restait un attaquant particulièrement efficace en inscrivant trois buts en trois rencontres de qualification avec les Diables, même si les adversaires étaient modestes. Cela lui a, bien entendu, permis de marquer des points auprès de l’entraîneur fédéral.
Pourquoi c’est compliqué : Sa situation en club, à Crystal Palace, est loin d’être idéale et elle pourrait malheureusement lui fermer les portes de l’Euro si elle ne s’améliore pas dans les semaines, voire les mois à venir. Un transfert en janvier pourrait, en revanche, bien l’aider.