2019, année de formalités diaboliques
Un édito signé Benoît Delhauteur.
- Publié le 25-03-2019 à 11h56
- Mis à jour le 25-03-2019 à 11h57
Un édito signé Benoît Delhauteur.
Après cent quatre-vingts minutes de jeu dans cette campagne, le constat est frappant : les Diables sont largement au-dessus du lot dans ce groupe. Jeudi, la Russie a profité d’une erreur rare de Courtois pour alimenter un faux suspense et, ce dimanche, il n’y a jamais eu match.
Ce scénario, on risque de le vivre très souvent en 2019. Voire tout le temps. Pour rappel, les Diables joueront cette année un total de dix rencontres, toutes dans le cadre des qualifications pour l’Euro. Ils vont clairement s’y promener. Le Kazakhstan s’est fait surclasser par la Russie et l’Écosse est loin, très loin de ce qu’elle était. Ces dix matchs risquent d’être des formalités pour la Belgique et le prochain test sérieux sera peut-être celui en Russie, en novembre. Lors des prochains rendez-vous, on risque presque de s’ennuyer un peu. Ce n’est pas la faute des Diables. Ils ont juste à faire leur job. Ce n’est pas manquer de respect à nos adversaires que d’affirmer que la Belgique va se promener.
Dans ce contexte, on a presque déjà hâte d’être en 2020. Les prochains matchs amicaux, programmés en mars, seront l’occasion d’affronter à nouveau des adversaires de renom pour préparer l’Euro. D’ici là, à défaut d’avoir des matchs accrochés, on verra de nombreux buts belges.