Dewaest offre un premier trophée à Mazzù, tout un symbole !
Un doublé du nouveau capitaine de Genk a mis le Racing sur la voie de la deuxième Supercoupe de son histoire.
- Publié le 21-07-2019 à 09h43
- Mis à jour le 21-07-2019 à 20h55
Un doublé du nouveau capitaine de Genk a mis le Racing sur la voie de la deuxième Supercoupe de son histoire. L’histoire entre Genk et Felice Mazzù ne pouvait pas mieux débuter. Un mois et demi après avoir quitté Charleroi pour Genk, l’entraîneur carolo a rempli la première ligne de son palmarès en remportant la Supercoupe, samedi soir, face à Malines.
Si Mazzù avait insisté en avant-match sur le fait que si victoire il y avait, elle était à mettre au crédit de Philippe Clément, champion avec le Racing la saison dernière, on ne peut pas cacher que la patte du nouveau coach est déjà visible à la Luminus Arena.
Il suffisait de regarder qui est le nouveau capitaine du club limbourgeois pour s’en convaincre. Leandro Trossard parti à Brighton, Felice Mazzù a décidé de confier le brassard à Sébastien Dewaest, son ancien joueur à Charleroi entre 2013 et 2015. Un choix payant puisque le défenseur de 28 ans, dont le tempérament de leader s’est développé à vitesse grand V ces derniers mois, a été l’homme du match, inscrivant les deux premiers buts des siens,. Il s’est d’abord retrouvé au rebond d’un coup franc de Benson repoussé par Verrips pour ouvrir le score à la 14e minute, avant de doubler la marque à l’heure de jeu sur un coup franc déposé sur sa tête par Brian Heynen.
Dans son propre rectangle aussi, Dewaest a été impérial, aux côtés du prometteur Carlos Cuesta, qui semble avoir déjà intégré une bonne partie des principes défensif de Felice Mazzù, travaillés avec insistance depuis le début de la préparation.
Offensivement, la sauce doit encore prendre mais les bases posées par Philippe Clément sont toujours bien là, ce qui est plus que normal vu les automatismes créés la saison passée. Samatta, Heynen, Piotrowoski ou Benson, de retour de son prêt à Mouscron, ont offert à leur public l’une ou l’autre combinaison que l’on avait pu voir la saison dernière.
Autre constante par rapport à l’équipe championne de Belgique au mois de mai : l’omniprésence de Sander Berge dans l’entrejeu. N’hésitant pas à venir chercher les ballons très bas (entre Dewaest et Cuesta), le médian norvégien est déjà à niveau. Que ce soit dans son passing, dans ses récupérations (il a sauvé une balle de but avec une aisance incroyable) ou dans ses infiltrations vers l’avant, Berge a rayonné.
"Je lui demande tous les jours de rester avec nous cette saison", ne cachait pas Felice Mazzù lors de l’entretien qu’il nous a accordé cette semaine. Le coach du Racing en est bien conscient : avec ou sans son médian, très courtisé, la saison limbourgeoise ne sera pas la même. Si Berge part, il ne sera pas remplacé. Mais s’il reste, ce premier trophée remporté par Genk a de bonnes chances de ne pas être le dernier...
Un superbe tifo, des buts et des anciennes gloires pour Buffel
C’était une journée de fête, samedi, à Genk. Les supporters s’étaient massés très tôt à la Luminus Arena pour assister au jubilé de Thomas Buffel, en avant-match.
De nombreuses anciennes gloires du foot belge étaient présentes, comme les frères Mpenza, Luc Nilis, Pierre Van Hooijdonck, Koen Daerden, Tom Soetaers, Gilles De Bilde, Gaby Mudingayi, Peter Van Der Heyden. Olivier Deschacht, qui vient de s’engager avec Zulte Waregem, était également de la partie après s’être entraîné en matinée avec sa nouvelle équipe. Le but de la soirée fut à mettre à l’actif de Balazs Toch, auteur d’un superbe lob depuis le milieu de terrain. Les enfants de Thomas Buffel ont rejoint la fête en fin de rencontre et ont pu goûter, pour la première fois, aux joies de marquer un but dans un stade qui explose de joie. Un très beau moment partagé avec leur papa. Mais l’image de la soirée restera ce superbe tifo déployée par la tribune sud limbourgeoise. Une chose est certaine : cette soirée restera à jamais gravée dans la mémoire de Thomas Buffel, le joueur le plus capé de l’histoire du Racing (380 matches joués).