Richelle fait confiance à des jeunes ayant déjà des planches en nationales C’est dans sa coquette buvette de Richelle que le club a effectué sa présentation. Un endroit intime qu’apprécie à sa vraie valeur le président Fabian Bruwier.
Comme chaque saison, pas d’annonce tonitruante chez les Mosans. Pas le style de la maison. Juste l’envie de tirer le maximum du groupe composé.
"Faire bonne figure est l’envie première du club depuis son arrivée en nationale, clame Benoît Waucomont. L’objectif premier est que l’osmose se crée le plus vite possible."
En dehors des pelouses, cette dernière semble avoir déjà bien pris. "Les valeurs du club sont retrouvées en ce qui concerne l’ambiance, révèle le T1 richellois. Les joueurs s’impliquent pour le club et non plus pour leur personne."
Ce message fait suite à certains désaccords sportifs entre l’actuel coach et d’anciens richellois, désormais partis.
"Même si l’on enregistre pas mal de nouvelles recrues, il n’y a pas de nom ronflant. Juste des joueurs devant se révéler. Avec la volonté que ces éléments nous apportent un vrai plus."
Parmi les arrivants, certains viennent de D2 amateurs (Servais et Lanckhor de La Calamine, Loyaerts de Waremme) ou d’un club de haut de tableau de D3 (Brissinck, de Tilleur). Mais les Richellois offrent aussi une chance à plusieurs éléments ayant fait leur trou en provinciales (Gary Deville, Ismael Boutgayout ou le revenant Maxime Thys).
"Pour ces jeunes, le premier critère a été la mentalité. Au même titre que les qualités footballistiques, évidemment. À cette liste, on peut ajouter Charles Weber, arrivé il y a un an et à peine remis de sa blessure (croisés), et Florent Marly, un gardien barré par Gérard mais qui a déjà connu la nationale avec Hamoir."
Dès lors, quelles sont les attentes du coach ? "On part un peu dans l’inconnue. Le maintien est clairement notre objectif prioritaire. Puis, si l’on parvient à commencer la saison de la bonne façon, on envisagera la colonne de gauche. Le hic, lorsqu’on lit les ambitions de nombreux clubs de la série, c’est qu’ils veulent cette première partie de classement…"
Emmanuel Thyssen