Déçu, Ochoa n’a rien laissé transparaître
- Publié le 20-08-2018 à 21h27
- Mis à jour le 20-08-2018 à 21h26
L’attitude du Mexicain n’a pas changé d’un iota durant ce mercato estival Après des playoffs 1 de grande facture et une Coupe du Monde au cours de laquelle il aura de nouveau brillé (il a réalisé 25 arrêts, 2 de moins que le meilleur portier du tournoi, Thibaut Courtois) comme en 2014 au Brésil, Guillermo Ochoa a attiré les regards de plusieurs clubs européens. C’est finalement Naples qui est passé à l’action en formulant une offre qui a passablement irrité les dirigeants liégeois.
Se servant de la presse italienne mais aussi mexicaine, le président de Naples, Aurelio De Laurentiis, n’a cessé de clamer que le transfert du Mexicain était en bonne voie. Mais l’offre de prêt payant (500.000 €) avec une option d’achat non obligatoire a été balayée d’un revers de la main par Bruno Venanzi. "Guillermo Ochoa devrait se poser des questions sur les intentions de Naples en voyant ce que le club consent à débourser pour s’attacher ses services", avait même précisé Michel Preud’homme, énervé, lui aussi, que l’on ne respecte ni le club, ni son joueur.
Pendant tout ce temps, Ochoa, lui, n’a pas perdu son sang-froid. Le gardien qui est dans sa dernière année de contrat (il bénéficie d’une option pour une saison supplémentaire) n’a pas été au clash et n’y a même jamais pensé malgré la déception. Car oui, Guillermo Ochoa souhaitait rejoindre Naples cet été.
Mais dans le vestiaire, il est resté le même et n’a rien laissé transparaître. À certains moments, le Mexicain qui est souvent mystérieux, est apparu un rien plus songeur mais sans plus. Aux entraînements, le gardien a continué à se donner à 200 % et a affiché une mentalité exemplaire également visible dans chacune de ses prestations depuis le début de saison.
À Sclessin, on sent un Ochoa concentré sur sa tâche et qu’il surfe sur la vague de ses bonnes prestations en PO1 et à la Coupe du Monde. Michel Preud’homme et son staff n’auront donc pas eu à remobiliser Ochoa dont l’attitude n’a pas changé d’un iota.
K. S.