De la chance mais (heureusement) pas que ça
- Publié le 09-07-2018 à 20h30
La baraka l’accompagnait déjà au tout début de sa carrière professionnelle Didier Deschamps n’a pas été touché par la baraka au moment de son arrivée en équipe de France. Durant la saison 1990-1991, Bernard Tapie décide de le prêter aux Girondins de Bordeaux et Marseille perd, quelques mois plus tard, la finale de la Ligue des Champions aux tirs au but. Une épreuve où la chance prend une place prépondérante. Rien ne dit donc que le médian aurait remporté la Coupe aux grandes oreilles deux années plus tard si l’OM avait mieux négocié sa première finale.
Lorsqu’il a commencé sa carrière d’entraîneur principal, il est parvenu à emmener Monaco jusqu’en finale de cette même compétition européenne.
Un exploit incroyable, même si le début de son parcours avait été facilité par le tirage au sort avec des matches face au PSV Eindhoven, au Deportivo La Corogne, l’AEK Athènes et le Lokomotiv Moscou, avant d’enfin se corser avec des sommets contre le Real Madrid et Chelsea. Où, là, la chance n’est pas intervenue, mais uniquement sa capacité à déjouer les plans tactiques d’adversaires réputés plus costauds.
Toutefois, résumer son succès à cette simple chatte serait un raccourci bien trop simpliste. Didier Deschamps est toujours parvenu à tirer le maximum des joueurs qu’il a côtoyés, et cela ne peut pas être simplement en raison de la chance. Sans quoi il aurait déjà gagné plusieurs fois au Lotto...