Coupe d’Allemagne : une finale pour passer le témoin (20h)

358 matchs sur le banc du Bayern Munich, 363 sur celui du Borussia Mönchengladbach, 84 au Bayer Leverkusen, 73 à Tenerife, 56 à Schalke 04, 53 pour le Real Madrid, 34 sur le banc de l’Eintracht Francfort, 23 à l’Athletic Bilbao et 7 à Benfica. Neuf clubs en 39 années de carrière. Ce soir, Jupp Heynckes dirigera le 1.125e et ultime match de son immense carrière.

Celui qui vient de souffler ses 73 bougies s’en ira dès demain profiter d’une retraite bien méritée. Mais avant cela, c’est un dernier défi qui se présente à lui. Après celle de 2013, Jupp Heynckes rêve d’à nouveau remporter la Coupe d’Allemagne. Un trophée pour ajouter une ultime ligne à son palmarès déjà fait de deux Ligue des Champions, une Coupe UEFA, quatre Bundesliga, trois Supercoupes d’Allemagne et une Coupe d’Allemagne.

En plus de vouloir faire le doublé Championnat-Coupe, le Bayern Munich veut briller pour son coach. « Cette finale est pour Heynckes », a affirmé Karl Heinz Rummenigge, président du directoire du Bayern Munich. « Humainement, Jupp est le plus merveilleux entraîneur qu’un club puisse souhaiter (…) Et puisqu’il faut lui dire au revoir, nous voulons le faire avec le doublé. »

Comme un symbole, le Bayern Munich affronte en finale l’Eintracht Francfort, là où un certain Niko Kovac fait la pluie et le beau temps depuis deux saisons. Un certain Niko Kovac qui dirigera aussi son dernier match sur le banc de Francfort avant de rejoindre… le camp adverse et de faire ses valises pour aller s’installer en Bavière. Dès le 1er juillet, l’entraîneur croate de 46 ans sera officiellement le nouveau mentor du Bayern.

« Je laisse à Niko une chouette équipe en parfait état physique et psychique », s’est amusé Jupp Heynckes qui a tout gagné cette saison, hormsi, l’échec en demi-finale de Ligue des champions face au Real Madrid. « Etre entraîneur du Bayern est une grande chance, mais également une énorme contrainte. C’était un travail d’une intensité folle, un job 24 heures sur 24 », prévient-il tout de même à son successeur.

Malgré toute l’attention qui se porte vers lui à l’heure de cette finale, Niko Kovac reste calme, serein et concentré sur son objectif. « Pendant toute la saison, nous avons cru en nous pour arriver ici. Nous ferons la même chose dans cette finale parce que tout débute dans la tête. Pour gagner, nous devrons être au maximum de nos capacités et nous devons espérer que le Bayern de sera pas dans son plus grand jour. Alors, nous pourrons gagner. »