Brève

Willems Après avoir commencé la préparation à son poste de prédilection, en tant que défenseur central, c’est comme arrière gauche que Steeven Willems l’a terminée, suite à la blessure aux adducteurs de Nurio et aux mises à l’écart de Boulenger et N’Ganga. Capable d’évoluer dans ce rôle (il l’a déjà fait dans le passé), Wiwie a livré des prestations intéressantes, compte tenu du contexte. Après une année noire (un seul match joué) suite à une rupture des ligaments croisés, le défenseur français aura besoin d’un peu de temps pour retrouver le volume nécessaire à cette position exigeante. Mais les qualités, il les a.

Dessoleil Même s’il a terminé les PO1 fatigué, Dorian Dessoleil sort de la meilleure saison de sa carrière. Et il semble bien décidé à faire encore mieux lors de l’exercice à venir. Impeccable durant la préparation, il a été l’un des meilleurs Zèbres sur le terrain à plusieurs reprises lors des matches amicaux. Sec au duel et toujours intelligent dans l’anticipation, il s’établit, petit à petit, comme un élément indispensable de la défense zébrée, dont il est le patron dans les airs. Offensivement, il a également prouvé son importance en marquant de la tête, suite à un corner de Grange, face à Valenciennes. Une scène qu’il espère voir se répéter le plus souvent possible…

Martos Du haut de ses 34 ans, Javier Martos n’a plus les jambes de ses 20 ans. Mais cela ne l’a pas empêché de participer sans souci à l’intégralité de la préparation. Capitaine exemplaire et respecté, il est le patron de la défense zébrée, qu’il replace constamment en donnant de la voix. Si la saison dernière, il a parfois souffert de l’accumulation des matches, à cause de petites douleurs à gauche et à droite, l’Espagnol pourrait être mis au repos de manière plus systématique, cette saison, suite à l’arrivée de Dorian Dervite, un autre défenseur droitier expérimenté et qui a du gabarit (1,91 m). Ce qui n’empêchera pas Martos de conserver son rôle de leader dans le vestiaire.

Baby Partira, partira pas ? L’été d’Amara Baby est fait d’incertitudes. Le Sénégalais n’a jamais caché son envie de trouver un nouveau challenge, à 29 ans. Mais pour que cela se fasse, il faut qu’une offre convienne au joueur et à la direction zébrée. Et pour l’instant, ce n’est pas le cas. En attendant, Baby agit comme un professionnel et ne laisse pratiquement rien transparaître. Auteur de plusieurs déboulés à la Baby face à Dijon et Nice, le puissant gaucher semble prêt à débuter la saison dans la peau d’un titulaire (même si, derrière lui, Romain Grange a des arguments à revendre et a fait une belle préparation). Et il sait qu’un bon début de saison en période de mercato pourrait servir ses intérêts… et ceux de l’équipe.

Marinos Avec 42 matches sur 43 possibles au compteur la saison dernière, Stergos Marinos a profité de vacances bien méritées. Mais le défenseur grec ne les a pas passées à faire bronzette. Il est sans doute le joueur le plus professionnel de l’effectif zébré et entretient parfaitement son corps. Toujours dans une forme physique impeccable, il a déjà prouvé à de nombreuses reprises que l’on pouvait compter sur lui en toutes circonstances. S’il a connu quelques difficultés face aux excellents Keita (Dijon) et Saint-Maximin (Nice) lors de la préparation, il ne tombera pas chaque semaine sur des adversaires de ce calibre dans notre championnat. Et en Belgique, il connaît ses opposants directs par cœur…

Hendrickx Révélation de la saison 2017-2018 au sein de l’entrejeu carolo, Gaëtan Hendrickx entre dans l’année de la confirmation, qui est souvent la plus compliquée. Pour continuer sa progression, il peut compter sur son impressionnant coffre physique. Après avoir terminé, pour la deuxième année de rang, à la première place du test VMA (vitesse maximale aérobie), le petit marathonien du Mambourg a digéré la préparation sans difficulté et semble prêt à débuter l’exercice 2018-2019 sur les mêmes bases que le précédent. Précis dans ses transmissions et intéressant dans ses courses lors des matches amicaux de pré-saison, il doit encore tout de même monter encore un peu en puissance pour atteindre son rythme de croisière.

Gholizadeh Après avoir vécu le Mondial russe en tant que 24e homme mais en s’entraînant quotidiennement, Ali Gholizadeh a débarqué à Charleroi début juillet avec un niveau physique… et technique parfait. Déroutant dès sa première apparition, face à Westerlo, il a tout de suite démontré de grandes qualités individuelles. Collectivement, par contre, c’était compliqué. Non seulement le joueur avait un tempérament individualiste mais il ne parvenait pas à comprendre ses équipiers et son coach, même en anglais (une langue qu’il ne comprenait pas). Mais au fil des semaines et des séances vidéo, il s’est fondu dans le moule carolo. S’il souffre encore de quelques lacunes défensives, son apport offensif devrait être immédiat. Car Gholizadeh rime avec spectacle.

Benavente Pendant la préparation, Felice Mazzù a longtemps hésité entre le 4-4-1-1 et le 4-4-2. S’il opte pour la première option, c’est en partie Cristian Benavente qui aura fait pencher la balance. Le petit Péruvien semble avoir bien digéré sa non-sélection pour le Mondial et a fait une bonne préparation. Au rayon des satisfactions, on notera sa capacité à accélérer le jeu et sa bonne entente avec Ali Gholizadeh, avec qui il a combiné de manière intéressante face à Mayence, Dijon et Nice. S’il bénéficie lui aussi d’un bon de sortie en cas d’offre qui satisferait toutes les parties, il semble concentré sur son début de saison sous la vareuse zébrée. Et cela pourrait faire mal.

Bedia Comme la saison passée, c’est avec le statut honorifique de meilleur buteur des matches amicaux qu’il termine la préparation. Buteur face au Cercle et face à Dijon, l’attaquant ivoirien a travaillé dur pour combler le retard physique qu’il avait en début de préparation (son test VMA était catastrophique). Sous la houlette de Philippe Simonin, il a enchaîné les séances supplémentaires et est désormais fit. Durant les matches amicaux, il a beaucoup pesé sur les défenses adverses, en se montrant précieux dos au but et en faisant preuve de combativité. S’il maintient cette attitude et qu’il trouve rapidement le chemin des filets, il pourrait être un sacré concurrent pour Rezaei, qui a été tracassé par son genou durant la préparation, et Perbet, qui n’a pas trouvé le chemin des filets lors des amicaux.

Ilaimaharitra Le nouveau patron du Sporting, c’est lui. Arrivé au Sporting il y a un an, Marco Ilaimaharitra a pris de l’envergure en douze mois. S’il a été contrarié par quelques blessures, il a montré, à chaque fois qu’il jouait, à quel point il était indispensable pour l’équipe de l’effectif zébré. Son importance s’est encore accentuée durant la préparation. Dès qu’il était sur le terrain, le visage du Sporting changeait et le bloc remontait de quelques mètres, grâce à l’impulsion donnée par le médian, passé maître dans l’art de la reconversion rapide. Si son physique le laisse tranquille cette saison, il sera assurément l’un des hommes clés du Charleroi 2018-2019.