"Avant l’Algérie, on était trop nerveux pour savoir quoi faire"
- Publié le 17-06-2018 à 02h04
Dries Mertens explique les différences avec 2014: "On est beaucoup plus calme" Les Coupes du Monde se succèdent… mais ne se ressemblent pas. Du moins, selon Dries Mertens, qui était déjà là en 2014.
"La grande différence entre l’équipe belge actuelle et celle de 2014, c’est l’expérience, dit-il. Je ressens un calme et une assurance dans le groupe que je ne ressentais pas au Brésil. Avant notre premier match, on était si nerveux que certains joueurs ne savaient pas comment faire. Moi aussi, je suis plus calme. Avant le Mondial 2014, 11 ou 12 compositions étaient possibles. Maintenant, il n’y a que deux onze de base qui sont possibles."
La Belgique l’avait pourtant gagné, ce premier match contre l’Algérie. Mais il avait fallu un but de Dries le joker. De ses plus ou moins 200 buts officiels, c’est celui face aux Algériens qui lui a procuré le plus d’émotions. "Parce que je m’attendais à débuter ce match. Finalement, j’étais sur le banc, je suis monté au jeu et j’ai marqué le but de la victoire dans mon premier match à une Coupe du Monde. C’était le tout qui rendait ce moment inoubliable. Ce qui peut surpasser ce moment ? Le fait de marquer deux fois contre le Panama ce lundi."
Dries a déjà 31 ans . En 2022, il aura 35 ans lors de la Coupe du Monde au Qatar. "Je n’ai pas pensé au fait que cela pourrait être ma dernière Coupe du Monde. Je deviens un peu plus vieux, mais j’ai une grande envie de jouer ce Mondial-ci, parce qu’on garde un goût amer de l’Euro. On veut faire mieux."
Le luxe dans le camp belge fascine les médias étrangers. À la conférence de presse de ce samedi dans le stade de Sotchi, une journaliste allemande voulait savoir pourquoi un petit pays comme la Belgique a tant de bons joueurs. "Je ne sais pas trop", était la réponse de Dries. "Je crois qu’on a de la chance. J’espère qu’on pourra en récolter les fruits."
Un Néerlandais se moquait quelque peu de la non-qualification de son propre pays. Mertens : "Je jouais aux Pays-Bas quand vous jouiez la finale de la Coupe du Monde. Je disais : Attendez cinq ans, la Belgique sera là. Vous deviez en rire. Mais nous voilà au Mondial…"
Yves Taildeman